Vaudreuil-Soulanges
La Commission Scolaire des Trois Lacs rencontrera le comité du projet d’école alternative publique
C’est maintenant officiel! Une rencontre aura lieu, dans les prochaines semaines, entre le Comité de parents formé par la création d’une école alternative publique dans Vaudreuil-Soulanges et la direction de la Commission Scolaire des Trois-Lacs (CSTL).
Cette rencontre pourrait avoir lieu d’ici la mi-juin, presqu’en même temps que se fera le dépôt du projet tel quel lors de la prochaine assemblée des commissaires, le 14 juin prochain.
« Considérant que nous n'avions pas encore fait le dépôt officiel de ce projet, le refus nous semblait hâtif et précipité. Nous croyions qu’une rencontre avec la CSTL serait une marque de respect envers tous les parents qui nous ont témoigné leur soutien et leur confiance », a mentionné une des membres du comité, Marie-France Gagnon, en entrevue téléphonique à Néomédia Vaudreuil-Soulanges, le 1er juin.
Rappelons que le comité de parents a été formé à l’été 2015. Le projet a émergé dans la tête de Mme Gagnon en lisant le livre « Respirer le bonheur », par Jacinthe René, en mai 2015.
« Par la suite, nous avons travaillé sur un dépliant pour informer la population et nous avons été guidé par le Réseau des Écoles Publiques Alternatives du Québec (REPAQ) », ajoute Mme Gagnon.
Le Comité fondateur pour une école publique alternative dans la MRC Vaudreuil-Soulanges a multiplié ses démarches pour faire la promotion de ce projet et a déjà récolté l’appui de plusieurs partenaires de la région. Elle a assisté à plusieurs réunions du conseil des commissaires de la CSTL, au cours des derniers mois.
En décembre dernier, ces derniers, par voie de résolution, ont dit non une première fois au projet même s’il n’avait pas été déposé officiellement. Par contre, plus de 403 personnes ont déjà rempli leur signification d’intérêt au projet, et ce, seulement depuis le 21 octobre dernier. Plusieurs maires de la MRC sont aussi en faveur de cette école alternative.
Selon le REPAQ,, la pédagogie d’une école alternative est centrée sur une démarche d’apprentissage personnelle de l’élève, dont elles visent le développement global.
Selon Marie-France Gagnon, un tel projet pourrait prendre jusqu’à deux ans pour être mis en place.
Pas d’espace
Du côté de la Commission Scolaire des Trois-Lacs, on confirme qu’une rencontre aura bel et bien lieu dans les prochains jours.
« Cette rencontre servira à les écouter et à expliquer notre point de vue dans ce dossier. On veut échanger avec les membres du comité », a précisé Colette Frappier, du Service du secrétariat général et des communications.
Celle-ci ajoute que pour l’instant, il n’y a pas de locaux disponibles actuellement dans les écoles pour implanter un tel projet. La construction d’une nouvelle école est aussi impossible, selon elle, en raison de plusieurs facteurs.
« Il y a deux ans, lorsque nous avons agrandi l’école Brind’Amour, nous avons mis sur pied l’école communautaire entrepreneuriale consciente où l’élève, par le biais de projets divers, devient conscient de son éducation. On veut laisser le temps à ce projet-là de faire ses preuves», de conclure Mme Frappier.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.