Aux écoles Saint-Michel et Sainte-Madeleine
Une chaîne humaine symbolique pour dénoncer les coupures dans le milieu scolaire
Parents et membres du Conseil d’établissement (CÉ) et de l’Organisme de la participation des parents (OPP) des écoles Saint-Michel et Sainte-Madeleine invitent la population à former une chaîne humaine « Je protège mon école publique! », le jeudi 1er octobre de 7 h 30 à 8 h.
Cette mobilisation symbolique se déroulera derrière ces écoles (8 rue Jeannotte et 14 rue Saint-Madeleine, Vaudreuil-Dorion) avant les heures de classe. La chaîne humaine entourera les deux écoles. Le CÉ et l’OPP se joignent ainsi à la deuxième mobilisation du mouvement « Je protège mon école publique! ». Notons que la présidente de la Commission scolaire des Trois Lacs, Francine St-Denis et le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon, seront sur place. D’autres dignitaires sont attendus.
Rappelons que le 1er septembre, le mouvement a réuni plus de 21 000 parents, enfants, professionnels et citoyens devant pas moins de 270 écoles aux quatre coins du Québec pour former des chaînes humaines afin de « protéger les écoles publiques ».
« Depuis la rentrée scolaire, les enfants de notre région sont privés de services auxquels ils ont droit à la suite des compressions budgétaires imposées par Québec. Faites entendre votre voix et donnez une voix aux enfants, dites NON aux compressions en éducation! », argue Jasmine Sharma, mère de deux enfants qui fréquentent l’école Saint-Michel. (JAP)
Le mouvement « Je protège mon école publique! » dénonce les coupes budgétaires
Pour le groupe, les effets sont néfastes et il dresse sa propre liste :
- Des élèves recevant moins d’attention de leur professeur engendrent : une augmentation du nombre d’élèves par groupes dès la 3e année et dans les milieux défavorisés, une intégration des enfants en difficulté dans les classes ordinaires sans soutien de personnel spécialisé, un abandon du ratio particulier pour les élèves en difficulté et les élèves des classes d’accueil.
-Moins de soutien pour les élèves équivaut à : un abandon de programmes d’aide au devoir et d’aide alimentaire essentiels pour les élèves les plus démunis, une abolition de postes de personnel spécialisé (psychoéducateurs, éducateurs spécialisés, orthopédagogues et orthophonistes) dans les écoles malgré l’accroissement de la population et l’intégration d’élèves en difficulté dans les classes ordinaires.
-Des élèves stressés par une surpopulation généralisée : un nombre effarant d’écoles dépassant largement leur capacité d’accueil.
-Des frais supplémentaires et des casse-tête pour les parents égalent à : une augmentation des frais du service de garde, du matériel scolaire, une abolition du transport scolaire, etc.
Source : Conseil d’établissement et Organisme de la participation des parents
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