Projet du complexe aquatique à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot
Le retrait de Pincourt dans la RELIP est reçu comme un soulagement par les autres Villes
En assemblée publique le 12 mai, la Ville de Pincourt a confirmé son retrait de la Régie des équipements de loisir de L’Île-Perrot (RELIP). Ce geste a été accepté avec soulagement par les dirigeants de L’Île-Perrot et de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot.
« C’est malheureux que les élus de Pincourt ne profitent pas de cette occasion de répondre à la demande de la majorité des citoyens. Ceci dit, nous accepterons avec soulagement le retrait de Pincourt, nous pourrons finalement aller de l’avant. Nous ne nous lançons pas dans l’inconnu, nous ne bâtissons tout de même pas la première piscine municipale au Québec! », lance le président actuel de la RELIP, le maire de L’Île-Perrot, Marc Roy, parlant ici aux noms de sa ville et de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot au sujet de la construction du complexe aquatique, principal litige avec Pincourt.
Dans le cadre de l’entente, Pincourt doit obtenir l’accord des deux autres municipalités avant que le retrait soit confirmé. Une demande que les municipalités de Ville de L’Île-Perrot (VIP) et de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot (NDIP) ont bien l’intention d’accepter avec empressement.
Au lendemain du retrait officiel de Pincourt, les conséquences seront toutefois importantes pour les résidents non membres de la RELIP, qui se verront dans l’obligation de payer beaucoup plus cher pour utiliser les installations aquatiques.
« C’est malheureux que les citoyens de Pincourt aient à payer pour une décision qui reflète l’entêtement des élus de Pincourt à construire le complexe près de l’école secondaire du Chêne-Bleu. Les intentions du projet sont claires depuis le début : un complexe aquatique pour les citoyens, payé et utilisé par les citoyens, au meilleur endroit possible et au meilleur coût, estime la mairesse de NDIP, Danie Deschênes. Les élèves du Chêne-Bleu et les citoyens de municipalités voisines et de la région seront les bienvenus, mais la priorité sera toujours offerte aux citoyens membres », ajoute-t-elle.
Rappelons que Pincourt s’est retirée de la RELIP notamment par crainte de potentiels débordements des coûts et parce qu’elle estime ne pas avoir toutes les données permettant de prendre une décision éclairée. Elle souhaitait également la mise sur pied d’un plan d’affaires permettant d’évaluer le plus possible les recettes potentielles liées au centre et à son emplacement, ainsi que les coûts d’exploitation reliés au site.
La RELIP est actuellement à l’étape de confirmer l’entreprise qui assurera le développement des plans et devis. « Les deux municipalités ont toujours le privilège de modifier les paramètres du projet afin de construire un complexe que nous pouvons nous permettre financièrement. Le reproche fait quant aux frais d’exploitation inconnus à ce jour, c’est en soi un bon indice de la méconnaissance du projet par Pincourt », argue M. Roy.
Jugeant que le projet a enfin le vent dans les voiles, M. Roy demeure convaincu que le complexe aquatique verra le jour comme prévu en septembre 2017, à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, derrière le marché Métro. (JAP)
Source : L’Île-Perrot et Notre-Dame-de-l’Île-Perrot
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