Régie des équipements en loisirs de L’Île-Perrot
La Ville de Pincourt signifie à ses partenaires son retrait de la RELIP
La Ville de Pincourt, par l’adoption d’une résolution en séance ordinaire du conseil municipal le mardi 12 mai, signifie à ses partenaires de la Régie des équipements en loisirs de L’Île-Perrot (RELIP), soit les villes de L’Île-Perrot et de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, son retrait de la RELIP selon les modalités de l’entente intervenue au moment de sa création.
La Ville de Pincourt a cru fermement à cette Régie et aux possibilités qu’elle pourrait offrir à la population de L’Île-Perrot en regroupant l’ensemble des municipalités pour offrir des équipements qu’une Ville seule ne pourrait supporter. La Ville de Pincourt fut d’ailleurs l’instigatrice des démarches qui ont conduit à la création de l’organisme.
On se rappelle qu’avec l’accord des quatre municipalités membres, la Régie a procédé à un sondage à travers les différentes communautés de l’île pour établir les besoins les plus pressants et les attentes de la population face à la Régie. Le choix des citoyens s’est arrêté sur un centre aquatique intérieur.
Dans les mois qui ont suivi, la municipalité de Terrasse-Vaudreuil a quitté la RELIP, inquiète des coûts que le projet pourrait générer et l’impact que cela pourrait avoir sur sa situation financière, et les trois autres Villes impliquées ont accepté ce retrait.
Les Villes ont d’abord confié un mandat d’étude de préfaisabilité, lequel fut déposé à la RELIP, proposant un plan conceptuel, un coût potentiel d’implantation et les points forts et faibles des sites proposés.
La Ville de Pincourt avait émis des doutes sur cette étude et plus particulièrement sur le fait que les sites n’étaient pas évalués sur des critères constants les uns aux autres et sur la validité des coûts potentiels sans tenir compte des caractéristiques propres à chacun des terrains.
À la suite de ce dépôt, il fut convenu de retenir l’un des sites proposés par Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et les discussions quant aux différentes étapes à suivre se sont poursuivies. Et c’est précisément suivant ces discussions que la Ville de Pincourt opte pour son retrait de la table.
La Ville de Pincourt reconnaît qu’une telle offre de service, soit l’implantation et la gestion d’un centre aquatique, ne peut être une aventure lucrative et comprendra donc une opération potentiellement déficitaire en bout de compte. Cependant, il apparaissait clairement pour la Ville de Pincourt que, malgré cette reconnaissance, il y avait lieu d’encadrer le mieux possible ce processus afin de limiter la portée d’un éventuel déficit d’exploitation.
C’est ainsi que la Ville de Pincourt demandait à ses partenaires de considérer fortement de procéder à certaines validations avant d’octroyer un contrat, tel que sondage de sol et caractérisation du milieu afin de s’éviter de découvrir sur le tard des conditions qui pourraient influer de façon importante sur le processus, ainsi que d’établir un plan d’affaire permettant d’évaluer le plus possible les recettes potentielles liées au centre et à son emplacement, ainsi que les coûts d’exploitation reliés au site. Malheureusement, ces options n’ont pas été retenues ni incluses au processus global d’octroi de contrat, ce qui n’est pas conforme aux règles de l’art.
Pour ces différents motifs, craignant de potentiels débordements de coûts, et sans avoir toutes les données permettant de prendre une décision éclairée, la Ville de Pincourt a préféré se retirer du processus.
Source : Ville de Pincourt
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