Syndicat du personnel de soutien des Trois- Lacs
Les membres du SPSTL-CSQ manifestent à Vaudreuil-Dorion
Le Syndicat du personnel de soutien des Trois- Lacs (SPSTL-CSQ) a déployé, ce mercredi, des visuels aux couleurs de la négociation et a manifesté tout autour du carrefour giratoire à Vaudreuil-Dorion. Cette action de visibilité vise à dénoncer les négociations qui, selon les membres du syndicat, tournent en rond.
Pour le président du SPSTL-CSQ, Éric Vézina, il y a vraisemblablement un dialogue de sourds avec le gouvernement.
« Le ministre Drainville n’entend pas les demandes des membres du personnel de soutien scolaire et ne permet pas de régler rapidement les négociations tel que le souhaitent nos membres. On est là! prêt à fournir des efforts pour aboutir à un rapprochement. Pour ce faire, il faut qu’il y ait une réelle volonté d’écouter les demandes syndicales, mais également d’effectuer un retour sur celles-ci », déplore-t-il.
L’apport essentiel du personnel de soutien scolaire
Le personnel de soutien scolaire représente 40 % des personnes travaillant dans les écoles de la province. Au Centre de services scolaire des Trois-Lacs, on compte 1 335 membres du personnel de soutien scolaire répartis dans 41 classes d’emplois différentes.
Que ce soit le personnel administratif, manuel, technique, paratechnique ou des services directs aux élèves, ces personnes contribuent à l’éducation en appuyant le travail du personnel enseignant, professionnel et de direction.
Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost déclare: « Sans le personnel de soutien scolaire, les écoles et les centres ne pourraient pas fonctionner, les offres patronales ne reflètent pas notre importance et notre apport essentiel en éducation ».
Améliorer la qualité des emplois du personnel de soutien scolaire
Le problème de la pénurie de personnel représente un enjeu majeur pour les membres du SPSTL-CSQ. C'est pourquoi les membre du SPSTL-CSQ réclament des mesures bien précises pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel.
« Cela passe par des emplois de qualité avec des postes à temps complet, la fin des horaires brisés, la valorisation de tous les emplois de soutien scolaire et la conciliation famille-travail. Il faut des gestes concrets ainsi qu’une écoute active du gouvernement pour régler ces problèmes », conclut Éric Vézina.
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