Les 12 et 17 décembre
Deux demi-journées de grève dans les milieux de garde en milieu familial
Les membres des Alliances des intervenantes en milieu familial (ADIM) du Suroît affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) du Suroît annoncent deux demi-journées de grève qui se tiendront la semaine prochaine. Elles sont prévues le jeudi 12 décembre et le mardi 17 décembre prochains.
L’ADIM SUROÎT est une organisation syndicale représentant plus de 600 membres responsables en services éducatifs (RSE) en milieu familial régi et subventionné dans la région du Suroît.
En attente d’une nouvelle entente collective depuis mars 2023, les membres espèrent qu’en appliquant deux demi-journées d’ouvertures tardives (ouverture retardée à 12 h) en rotation, par région, le gouvernement se montrera plus sérieux dans le processus de négociation.
« Avec l’inflation, nos coûts d’opération ont explosé. Le gouvernement nous laisse fonctionner à perte depuis trop longtemps alors qu’il nous a fallu protester et manifester pour enfin avoir des dates de rencontre de négociation. Ce n’est pas normal! Enfin, lorsque le gouvernement a voulu commencer à négocier, c’était avec un calendrier de rares journées qui, pendant de longues semaines, se sont avérées peu productives. Il n’est pas question qu’on pénalise les enfants sur l’alimentation et les activités éducatives. Le réseau est en difficulté et il nous faut enfin une bonne entente collective. Nous sommes forcées de continuer à mettre de la pression afin que le gouvernement trouve la volonté de régler. Par nos actions, nous voulons appuyer notre comité de négociation de la FIPEQ-CSQ dans ses efforts surhumains », indique Sylvie Bédard présidente de l’ADIM SUROÎT.
De son côté, la présidente de la FIPEQ-CSQ, Anne-Marie Bellerose indique que cette décision n'a pas été prise de gaieté de coeur. « Ce n’est pas avec plaisir que nos membres entreprennent ces actions qui peuvent compliquer les choses pour les parents. Cependant, le réseau de la petite enfance est en piteux état, les décisions gouvernementales sont incompréhensibles alors que la qualité du réseau est en diminution à un moment où les enfants et les parents ont besoin d’un réseau solide. Le gouvernement doit cesser de négliger le premier maillon de notre système d’éducation! », conclut-elle.
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