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’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ)

Une citoyenne des Cèdres s'est envolée en France grâce à l'ITAQ

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12 juin 2023
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

L’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) lançait un peu plus tôt cette année une série de bourses d’études avec un positionnement unique : Agir pour le Climat et la Transition Écologique : ACTE . Parmi les boursiers de cette initiative, on retrouve une citoyenne des Cèdres: Paula Lalonde. 

Concrètement, c’est dans le cadre de ce programme et pour faire suite à la mission de l’ITAQ en France qu’un groupe de 11 étudiantes et étudiants, accompagnés de deux membres du personnel, se sont prévalus d’un séjour d’immersion du 20 au 27 mai dernier, dans deux établissements d’enseignement français. Un premier groupe a eu la chance d’être reçu par le lycée les Sillons de Haute-Alsace et un autre à l’agrocampus de Tours-Fondettes.

« J'ai eu la chance d'aller dans la région de l'Alsace, c'était une première fois pour moi dans ce coin de pays, mais pas en France. Là-bas, notre groupe a pu visiter les installations de ce lycée agricole qui se spécialise dans la viticulture, l'horticulture et l'agroalimentaire. On a pu visiter les installations et en apprendre plus sur leur façon de faire qui sont bien différentes d'ici. Nous y sommes restés une semaine, soit du 20 au 27 mai dernier», raconte-t-elle au bout du fil. 

Durant tout le séjour du groupe d'étudiants sur place, ils étaient logés et nourris au lycée les Sillons. « Nous avons été super bien accueillis là-bas. On a dormi dans des dortoirs séparés et on prenait nos repas à la cafétéria. Ç'a été une super expérience. Comme le veut ce projet, les élèves de la France auront aussi la chance de venir au Québec pour en apprendre plus sur nos méthodes et nos façons de faire », relate la finissante à l'ITAQ. 

Que retient-elle de son voyage outre-mer? « Nous avons pu échanger nos connaissances sur plein de sujets comme les enjeux relatifs aux réserves d'eau et à son utilisation. Ils vivent plusieurs pénuries là-bas, beaucoup plus qu'ici», ajoute-t-elle

Un premier séjour d’une série à venir

Afin de choisir ceux et celles qui auraient le privilège d’effectuer ce séjour, les personnes intéressées devaient soumettre un texte démontrant l’importance que prennent les questions environnementales et la transition agroécologique dans leur vie scolaire ou professionnelle.

Grâce aux bourses couvrant 70 % de leurs frais de voyage et de séjour, et ce,
pouvant aller jusqu’à 3 000 $ par personne, ce premier groupe d’étudiants et leurs accompagnatrices ont pu s'envoler vers la France. « La bourse a permis de défrayer la majorité de nos coûts. Il faudrait peut-être payer quelques centaines de dollars de nos poches pour le séjour, ce qui est très peu au final quand on tient compte de tous les frais», confie-t-elle. 

« Les lycées qui ont accueilli nos jeunes sont des établissements de référence en enseignement et à la formation professionnelle aux métiers de la nature et du vivant. Ils font partie de la dizaine de lycées rencontrés lors de notre mission en mars dernier. Ce projet de mobilité illustre ainsi nos actions qui permettront à notre institut de prendre concrètement sa place de leader dans la transition agroécologique, véritable enjeu d’avenir pour notre secteur. C’est aussi le début d’une belle collaboration avec des établissements avec qui des partenariats spécifiques et des projets de bidiplomation et de mobilité du personnel prendront leur envol », explique Aisha Issa, directrice générale de l’ITAQ.

Pourquoi Paula Lalonde avait envie de cette expérience elle qui est en fin de parcours scolaire ? « Je suis intéressée par tout ce qui touche la viticulture, que ce soit la production de vignes, la plantation, l'entretien ou la vinification et je voulais en apprendre plus sur cette technique ancestrale datant de plus de 100 ans. C'était une belle opportunité de le faire. Merci à l'ITAQ de nous avoir fait vivre ça. Sans eux, ils nous auraient été impossibles de voir tout ce qu'on a vu là-bas si nous étions allés par nous-mêmes», conclut-elle. 

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