Olympiades des métiers et des technologies
Un beau parcours pour Matis Blais du Centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie
Matis Blais du Centre de formation professionnelle Paul-Gérin Lajoie de Vaudreuil-Dorion a remporté les honneurs dans la catégorie Mécanique de véhicules lourds lors de la 16e Olympiades québécoises des métiers et des technologies
Matis Blais au centre prend la pose avec Jasmin Lamothe (Médaille d'argent) et Guillaume St-Amour (Médaille de bronze) dans la catégorie Mécanique de véhicules lourds
Matis Blais a remporté la première place lors de la compétition provinciale, ce qui lui a valu un laissez-passer pour la finale nationale à Winnipeg du 24 au 27 mai
Matis Blais pose avec son enseignant Dominique Aumais à l'issue de ses épreuves lors de la compétition nationale. Il a terminé au deuxième rang dans sa catégorie
Les 16e Olympiades québécoises des métiers et des technologies ont rayonné à travers le Québec depuis le Centre de foires les 11 et 12 mai derniers. Parmi les participants qui se sont démarqués à cette compétition provinciale, on retrouve Matis Blais du Centre de formation professionnelle Paul-Gérin Lajoie de Vaudreuil-Dorion.
À lire également:
Un étudiant du Centre de formation Paul-Gérin-Lajoie représentera la région à Québec en mai
Au total 252 compétiteurs issus de 93 centres de formation professionnelle et cégeps ont relevé le défi des Olympiades québécoises devant plus de 6000 visiteurs scolaires. De ce nombre, 110 participants ont repris le chemin de leur domicile avec une médaille d'or, d'argent ou de bronze au cou après l'avoir décroché dans l'un des 35 métiers mis en vedette pendant cette compétition. Ce fut le cas pour Matis Blais qui s'est classé au premier rang dans la catégorie Mécanique de véhicules lourds.
Cet excellent résultat a permis au jeune homme de s'envoler vers Winnipeg, au Manitoba pour représenter le Québec aux Olympiades canadiennes qui se tenaient du 24 au 27 mai dernier. Sur place, aux côtés de 46 autres Québécois, il a rivalisé avec les meilleurs du pays lors des 27e Olympiades canadiennes des métiers et des technologies pour décrocher une place pour le Mondial des métiers à Lyon, en France, en 2024.
Quel bilan dresse-t-il de sa participation à la compétition nationale?
« C'était super le fun. Une belle occasion de se dépasser, de voir jusqu'où on peut aller. C'est une belle opportunité de se mesurer au meilleur du pays. J'étais un peu plus stressé à chaque fois. J'ai eu peu de temps pour me préparer entre la compétition provinciale et celle de Winnipeg, soit une semaine. J'ai relu mes notes à la maison et pratiqué un peu avant de m'y rendre», confie le principal intéressé qui est actuellement en stage.
Est-ce que le niveau de compétition était plus relevé à Winnipeg? « Sur le plan technique, les épreuves étaient semblables, mais les juges étaient plus pointilleux sur les aspects à considérer pour le pointage. Nous avions six épreuves à faire en deux heures en mettant l'accent sur des thématiques comme l'hydraulique, l'électricité, la transmission et le moteur. Nous étions neuf concurrents à s'affronter dans ma catégorie, donc environ un représentant par province», raconte-t-il.
Malgré une deuxième place, au terme d'une compétition très serrée, Matis est très fier de son résultat même s'il ne poursuivra pas l'aventure jusqu'à Lyon en France. Il a terminé 0.3 points derrière le candidat en première place dans sa catégorie. « L'enseignant Dominique Aumais m'a beaucoup aidé. C'est grâce à lui si j'ai pu me rendre aussi loin dans la compétition. Il accompagne des candidats à Québec depuis 2014 et son expertise est très appréciée», souligne-t-il.
Quelle est la suite des choses pour le jeune homme? « Je suis actuellement en stage et je termine mon apprentissage en Mécanique de véhicule lourd très bientôt. L'an prochain, je vais faire une Attestation de spécialisation professionnelle (ASP) de six mois en Diagnostic électronique sur les véhicules au Centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie de Vaudreuil-Dorion.»
Est-ce qu'il conseillerait à d'autres élèves de vivre cette expérience? Le jeune homme n'hésite pas une seconde et répond oui à la question. « C'est une belle expérience et un beau challenge gratifiant et valorisant à vivre au moins une fois dans sa vie. Je le conseille à tout le monde», termine celui qui a pu remporter sa médaille d'or devant ses parents, à Québec.
Compétences Québec a publié une capsule vidéo qui donne un aperçu de la compétition provinciale:
Lors de cette compétition nationale, Équipe Québec s'est démarquée et a remporté 32 médailles dans 29 métiers. Parmi les médaillés, on retrouve Matis qui a mis la main sur la médaille d'argent dans la catégorie Technologie de véhicules lourds.
Des résultats qui font la fierté du Centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie
La directrice adjointe Équipement motorisé au Centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie de Vaudreuil-Dorion, Anik Savoie, s'est dite très fière du parcours de l'élève.
«C'est une grande fierté pour nous de voir un de nos étudiants aller aussi loin dans la compétition. Il a beaucoup travaillé pour y arriver. Il s'est entraîné fort avec un enseignant, Dominique Aumais, qui l'a épaulé tout au long de l'aventure. Il a d'abord représenté le Centre lors d'une compétition locale, avant de se rendre à Québec pour la compétition provinciale, où il a aussi remporté les honneurs. Finalement, il s'est rendu à Winnipeg pour représenter notre école et le Québec», résume-t-elle.
Elle ajoute aussi que cette belle performance saura sans doute en inspirer d'autres. « C'est aussi une belle tribune pour mettre de l'avant autant les métiers que l'on enseigne ici comme la Mécanique de véhicules lourds, mais aussi de mieux faire connaître la formation professionnelle en général. C'est aussi une belle vitrine pour démontrer tout le talent des étudiants du Centre de services scolaire des Trois-Lacs et promouvoir notre établissement scolaire.»
De son côté, l'enseignant qui a entraîné et guidé Matis dans son parcours menant aux Olympiades, Dominique Aumais, dresse un bilan positif de son expérience au côté du jeune homme. « C'est la première depuis 2014, année où j'ai commencé à m'impliquer dans la préparation des candidats aux Olympiades, où l'on se rend aussi loin avec l'un d'eux, soit au palier national. Ça m'a permis personnellement de voir comment se passait la compétition à ce stade-là, ça va sans aucun doute, être bénéfique pour les prochains candidats aux Olympiades. Je saurai comment les préparer pour les compétitions provinciales et nationales», constate-t-il.
Le rôle de M. Aumais a été de bien préparer Matis pour les différents volets du concours. « Ç'a été l'aboutissement de ses deux ans de formation. Je l'ai aidé à bien gérer ses apprentissages et canaliser ses forces pour être le plus prêt possible pour la prochaine étape», mentionne-t-il.
À travers ses yeux d'enseignant, qu'est-ce qui a fait de Matis un bon candidat aux Olympiades? « Son calme et sa capacité de concentration. Il est un athlète qui pratique l'haltérophilie et ça paraît dans sa discipline de vie. Dès le lendemain de la compétition locale, où il a remporté la médaille d'or, il est venu me remettre son horaire pour que l'on puisse arrimer nos agendas pour l'entraînement en vue de la compétition provinciale. Il est organisé et investi», conclut l'enseignant en Équipement motorisé au Centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie qui a accompagné des élèves aux Olympiades provinciales en 2012, 2014, 2016, 2018 et 2023.
Il faut aussi souligner le travail de toute l’équipe enseignante du département de mécanique. M. Aumais a agit comme coach, et le Centre de formation professionnelle qualifie son implication de remarquable, mais la préparation demande beaucoup de temps et d’implication, tant de la part de l’élève que de l’équipe enseignante qui le supporte depuis janvier pour la préparation. Plusieurs enseignants ont participé à cette préparation.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.