Semaine des enseignantes et des enseignants
Aider les jeunes à devenir de meilleures personnes, une mission pour Dillon Allard
En cette Semaine des enseignantes et des enseignants, Néomédia a décidé de rendre hommage à ceux qui se donnent coeur, corps et âme au quotidien pour éduquer les prochaines générations. Entrevue avec Dillon Allard, enseignant d’éducation physique à l’école primaire Léopold-Carrière des Coteaux depuis cinq ans.
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D’entrée de jeu, M.Allard a accepté de se prononcer sur la Semaine des enseignantes et des enseignants. Cette initiative, qui vise à reconnaître l’apport des milliers de professeurs de la province, a-t-elle sa raison d’être selon lui? « Bien sûr, tous les quarts de métier méritent d’être mis de l’avant. C’est important de le faire pour que les gens comprennent bien les dessous de notre profession. Il faut le souligner, même si c’est, selon moi, fait de façon très modeste. Au moins, ça permet de mettre la lumière sur notre métier et ça peut avoir un impact sur des jeunes qui décideraient d’en faire un choix de carrière », analyse-t-il.
Enseigner pour combiner ses deux passions
L’envie d’enseigner et de partager sa passion du sport avec des jeunes est arrivée dans la vie de M. Allard après un parcours de football collégial où il a notamment enfilé l’équipement de joueur, mais où il a aussi agi comme entraîneur. « Je me suis découvert un plaisir à transmettre mes connaissances et à travailler avec les jeunes. L’éducation physique était donc une alliance naturelle pour moi. J’y trouve une grande motivation de les côtoyer au quotidien et de les voir évoluer du point A au point B. Je suis heureux de pouvoir en faire partie. Je n’ai pas l’impression de travailler, mais plus de m’amuser et c’est l’essentiel », confie-t-il.
À la suite de son parcours sportif, M. Allard a vu en l’enseignement, une façon de combiner ses deux passions: le sport et la possibilité d’aider les jeunes à s’améliorer et à devenir de meilleures personnes sur le plan humain.
C’est en 2011 que M. Allard est devenu enseignant, mais il exerce ce métier depuis cinq ans au sein de Centre de services scolaire des Trois-Lacs, à l’école Léopold-Carrière des Coteaux. L’établissement primaire compte deux enseignants d’éducation physique en ses murs et autant de gymnases.
Originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, M. Allard est arrivé dans la région grâce à un ami qui demeure dans la région. « J’ai rapidement adopté le secteur et la région. C’est une belle communauté au CSS des Trois-Lacs. Il y a beaucoup de partage et plusieurs projets motivants pour les élèves et le personnel. À Léopold-Carrière, nous sommes deux enseignants en éducation physique pour l’ensemble des élèves. Avec mon collègue Patrick Gagné, on fait un beau travail d’équipe et on se partage les classes de tous les niveaux, ce qui nous permet de tisser des liens forts avec tous les élèves au fil de leur parcours scolaire avec nous », lance-t-il.
Transmettre le goût de rester actif aux jeunes
En plus d’enseigner l’éducation physique aux jeunes élèves, Dillon Allard s’implique dans des activités parascolaires pour les faire bouger et adopter de saines habitudes de vies. Par exemple, il a mis sur pied Les mini-léopards, une initiative qui permet à une trentaine d’élèves de quatrième et cinquième année de l’école Léopold-Carrière de s’initier au hockey.
«On a une belle participation des jeunes quand on met sur pied une activité comme celle-là. On n'a pas l’impression de travailler dans le vide ou pour rien. C’est valorisant et c’est un gros plus dans notre travail. Un autre des projets dont je suis fier, c’est aussi une activité parascolaire. Celle-ci est pour les filles de 6e année qui souhaitent faire du sport au secondaire. Je les vois prendre confiance en elles au fil des semaines et je sais qu’elles finissent l’activité en étant bien outillées pour demeurer actives au secondaire», mentionne-t-il.
Conseille-t-il aux prochaines générations d’opter pour la profession d’enseignants? «Oui, évidemment je le recommande. Les conditions ne sont pas parfaites, mais c’est un beau métier. On travaille avec des humains, on participe à leur évolution, on les forge pour l’avenir. C’est philosophique, mais c’est ma façon de voir les choses.»
En terminant, si M. Allard avait la chance de s’asseoir avec l’actuel ministre de l’Éducation pour jaser, quel serait le premier sujet qu’il aborderait avec lui? «J’insisterais sur l’importance de mettre l’élève au centre de toutes les décisions. J’essaierais de bien lui faire comprendre la réalité de notre milieu pour que les choix faits soient plus cohérence avec ce qui se passe sur le terrain», conclut-il.
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