La Ville de Vaudreuil-Dorion et plusieurs autres villes et municipalités ont déclaré l'état d'urgence depuis les deux derniers jours. De plus, la MRC demande aux gens d'éviter de circuler inutilement dans les zones sinistrées puisque que la région vit des inondations extrêmement importantes. Également, le MTQ confirme la fermeture du pont Galipeault pour une période indéterminée, ce qui occasionnera un engorgement majeur des routes dans la région. De son côté, la direction de la Commission scolaire des Trois-Lacs à décidé de maintenir l'ouverture de ses établissements lundi matin.
Vendredi, en voyant la situation s'aggraver, la commission scolaire des Trois-Lacs avait alors émise un avis sur son site web et sa page Facebook avisant les parents et élèves d'une possible fermeture de ses écoles. Hors, dimanche en aprè- midi, toujours via sa page Facebook et son site web, ils ont confirmé l'ouverture des écoles de la région pour lundi.
Plusieurs parents ont alors réagit sur les médias sociaux, sur différentes pages, avec des commentaires pour et contre. Plus nombreux sont les parents, qui ont questionné la décision de la Commission scolaire. Voici quelques réactions:
« Mauvais call de la commission scolaire ici... On demande de limiter nos déplacements mais on doit envoyer les enfants à l’école... ça ne fait pas de sens ! »
« Je crois que les responsables des Commissions scolaires craignent la réaction des parents. Ça chialent déjà qu’il y a trop de journées pédagogiques . Alors, on laisse les écoles ouvertes. Je pense que ce sera aux parents de décider s’ils gardent leurs enfants à la maison. »
« Les comptes continuent à rentrer pareil, le monde doivent allez travailler, aussi les jeunes sont mieux a l'école que de jouer dans l'eau. Si tu veux pas que ton enfant aille à l'école, gardez le chez-vous! »
« Bien d’accord avec vous. Utiliser le jugement pour cibler les écoles critiques. En bon partenaire, la CSTL aurait pu prendre des mesures pour alléger la circulation sur le territoire. »
Tard dimanche, la directrice de la Commission scolaire des Trois-Lacs, madame Sophie Proulx, a accepté notre demande d'entrevue. Questionnée sur la façon dont la décision à été prise et les raisons qui ont mené à la décision de maintenir les écoles ouvertes, voici ses commentaires et ses explications:
« Pour le secteur de Rigaud, on est bien organisé déjà. C'est pas évident, mais on préfère amener les enfants dans les écoles que de les laisser isolés dans des zones sinistrées. Les enfants de la ville de Rigaud sont nos enfants les plus sinistrés. Là-bas, ça va bien pour le retour à l'école. », explique-t-elle.
Elle ajoute, « Pour le secteur de Vaudreuil-Dorion, on a passé la fin de semaine sur le terrain à évaluer la situation. On n'a pas pris cette décision seul, on a discuté avec les autorités et la ville et on a décidé de tenter le coup. Les autobus vont passer dans des endroits différents. Ça va être problématique, mais on a décidé de tenter le coup, de maintenir les écoles ouvertes, une fois ici, les autobus les laissent à la porte, les enfants seront en sécurité. Les écoles ne sont pas inondées. »
Questionnée sur la problématique de la circulation et sur l'idée d'engorger le réseau routier inutilement dans le contexte de la fermeture des ponts et des nombreux détours importants dans le secteur des écoles et de la polyvalente de la Cité-des-Jeunes, voici sa réponse, « On s'attend à des retards importants, ce sera une situation problématique et difficile, mais on a décidé de tenter le coup! On va essayer et on s'ajustera ensuite. Il n'y a aucun problème à réévaluer mardi et on prendra une avenue différente, si nécessaire. »
Elle poursuit, « C'est certain que ça va être difficile demain matin, on en est conscient. Il va y avoir des retards, on sera compréhensif. On veut vraiment tenter le coup et on va s'ajuster si c'est vraiment la catastrophe. C'est la sécurité des enfants d'abord, tant qu'ils sont en sécurité. Si des parents veulent garder les enfants à la maison, on comprend aussi, on va s'ajuster. On n'est pas fermé à rien, il n'y a rien qui nous empêchera de réagir demain!», conclut-elle.