À quelques semaines de l'édition 2024 du Festival de la Soupe de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, Néomédia a pu s'entretenir avec celui qui jouera le rôle de chef invité d'honneur lors de cet évènement: le chef Michael Ho, finaliste de l’émission Les Chefs! en 2023.

Celui qui sera présent au Parc historique de la Pointe-du-Moulin le dimanche 8 septembre de 12h à 16h a accepté de répondre à nos questions en marge de l'activité appréciée par de nombreux citoyens de la région.  

1) Pourquoi avoir accepté l’invitation du Festival de la Soupe ?

M. H. Pour moi, le Festival de la Soupe, c'est très important. J'aime ça la cuisine et j'aime redonner aux gens. Pouvoir y prendre part, ça m'aide à rester connecté avec les gens, toujours dans le domaine de la cuisine. 

2) Quel est votre rapport avec l'activité? La connaissiez-vous avant de vous y associer?

M. H. C'est la première fois que j'entendais parler du Festival de la Soupe. Sinon, quand on m'a proposé le rôle de chef invité, c'est là que j'ai pu faire un peu mes devoirs en me renseignant sur celui-ci. 

3) Quel sera votre rôle en marge et pendant l'événement?

M. H. Mon rôle sera celui de juge invité pour déterminer quelle sera la meilleure soupe, le coup de coeur du Festival de la Soupe. 

4) Selon vous, qu'est-ce qu'une bonne soupe?

M. H. Une bonne soupe, comme avec n'importe quelle nourriture, le plus important, c'est le goût à la fin. Une bonne soupe peut être constituée de pas beaucoup d'ingrédients ou contenir beaucoup d'amour. Il existe plusieurs sortes de soupe telles que le potage ou une soupe à base d'os. L'important, c'est vraiment le goût à la fin et d'y mettre beaucoup d'amour. 

5) Quels conseils aimeriez-vous donner aux participants de l'édition 2024?

M. H. Pour une bonne soupe, c'est vraiment d'avoir en tête le goût final avant de commencer. Une soupe, comme n'importe quelle nourriture, peut bien marcher comme, au contraire, avoir un petit débalancement pendant le processus. Avant de la servir, il faut être capable d'y goûter et savoir quelle saveur on veut donner au produit au moment de la dégustation. 

Néomédia: On souhaite que les gens apprennent à mieux vous connaître. On vous a découvert dans la téléréalité Les Chefs ! saison 2023 où vous vous êtes rendus assez loin dans la compétition culinaire.

6) Racontez-nous votre premier souvenir de cuisine? 

M. H. Mon premier souvenir de cuisine, c'est quand j'étais vraiment jeune. Je viens d'une famille, du côté de ma mère, qui est vraiment dans la cuisine japonaise. J'ai pu être ouvert à beaucoup d'ingrédients et de saveurs depuis que je suis très très jeune. À 14 ans, j'ai travaillé avec ma mère dans la cuisine, un peu comme serveur, comme cuisinier aux sushis, à la caisse ou encore plongeur. C'est vraiment au cours de ces années-là que j'ai commencé à mieux aimer la cuisine. Ce n'est toutefois pas à ce moment-là que j'ai décidé de faire carrière dans ce domaine-là. J'ai décidé de me lancer dans la cuisine quand, dans ma jeunesse, mon frère et moi étions souvent seuls à la maison . Il se faisait souvent des bols de nouilles ramen. Un jour, il a mangé les nouilles et m'a seulement laissé le bouillon à la fin. C'est là que je me suis dit que je devais apprendre à cuisiner (rires). 

7) Tout jeune, qui vous a fait aimer les soupes ?

M.H. C'est vraiment mes parents. J'étais vraiment un enfant compliqué. À la maison, on avait une règle: si on ne finissait pas la nourriture devant nous, on ne pouvait jamais sortir de table. Et moi, je mangeais vraiment vraiment lentement et je n'étais pas capable de finir. C'est là que mon père a commencé à faire des soupes. On faisait des soupes aux légumes, mais moi je n'aimais pas les légumes. Alors, on les passait dans le mélangeur pour en faire un potage. C'est comme ça que j'ai commencé à aimer les soupes. 

8) À quel souvenir associez-vous la soupe ?

M.H. Les Vietnamiens, nous sommes très reconnus pour la soupe tonkinoise qui s'appelle Pho. Pour moi, ça a toujours été un plat réconfort qui se consomme quand il fait froid, chaud ou lors d'une soirée un peu festive. J'ai appris qu'une soupe bien faite, ça peut prendre jusqu'à 36-72 heures. J'ai appris à apprécier les soupes. 

9) Qu’est-ce que vous espérez que les gens retiendront de cette expérience au Festival de la Soupe?

M.H. Toutes les soupes sont bonnes! Juste le fait de sortir de sa zone de confort pour aller à une compétition pour servir un plat qui peut, à la fois, être simple ou complexe, ça mérite un bravo pour tous les participants. J'ai très hâte de goûter à vos soupes. 

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