Le résident de Vaudreuil-Dorion, Ghislain Octeau Piché a remporté SURVIVOR QUÉBEC
« Le plus dur a été d’être loin de ma blonde, mes enfants et mes proches »
Malgré les nombreux défis auxquels il a dû se mesurer au cours des 42 jours passés dans la jungle des Philippines, c'est l'éloignement, notamment de ses enfants et de sa conjointe, que Ghislain Octeau Piché, résident de Vaudreuil-Dorion et gagnant de la saison 2 de Survivor Québec, a trouvé le plus difficile.
Le verdict est finalement tombé ce dimanche 16 juin en soirée. À la suite d’une finale haute en émotions, c’est par un vote unanime que Ghyslain Octeau-Piché est officiellement devenu le Dernier survivant de la deuxième saison de SURVIVOR QUÉBEC.
Un secret qu'il a gardé pour lui depuis deux mois et demi, soit depuis son retour au Québec, la veille de la diffusion du premier épisode de la saison 2. « Je ne pouvais pas le dire à ma blonde et à mes proches. Ma copine ne s'en doutait pas du tout. J'ai même réussi à la mettre sur de fausses pistes...tellement qu'elle remet en question toute sa vie face à ma capacité extraordinaire pour le mensonge (rires)», raconte le trentenaire qui est père de trois enfants, co-fondateur du Groupe Sierra et animateur du balado Solemn.
Il y a plusieurs mois, le compétitif dans l'âme avait envie de vivre une aventure où il pourrait se dépasser pleinement. Dans sa jeunesse, il rêvait de devenir le prochain Sidney Crosby et d'évoluer dans la LNH, un rêve qu'il n'a finalement pas concrétisé.
« J'avais le désir de vivre une aventure forte en émotions, dépaysante et qui me permettrait de remporter ma Coupe Stanley à moi. Je trippais sur le concept et je trouvais que c'était un projet qui me permettrait de progresser et de m'épanouir. Avec le recul, ç’a été au-delà de mes espérances », note-t-il.
L'adaptation, le mot d'ordre dans la jungle
Avant son départ pour l'Asie, Ghislain croyait en ses chances de se rendre loin dans l'aventure. « Je suis très compétitif et débrouillard et je me retrouve rarement dans un cul-de-sac face à une situation. Je suis très souvent en mode solutions. J'étais très confiant et je croyais en mes chances, mais j'ai frappé un mur quand je suis arrivé là-bas et que j'ai vu le calibre des autres compétiteurs dans la course. Ça m'a remis à ma place. Finalement, ça été très ardu et vraiment pas facile, mais je suis fier de mon parcours et d'avoir gagné», ajoute-t-il.
Même s'il était affamé et qu'il devait dormir par terre, c'est le fait d'être loin de ses proches que le Vaudreuillois-Dorionnais a trouvé le plus dur. « L'aventure filmée a duré 42 jours, mais nous sommes arrivés quelques jours avant et repartis quelques jours après, ce qui totalisait 52 jours passés loin de la maison. Durant toute cette période, je n'ai aucun contact avec ma blonde ni mes enfants. Ç'a été extrêmement difficile. J'ai essayé de rester focus et concentré, mais ça n'a pas été facile. »
Sur le plan des défis, c'est l'épreuve où les joueurs se retrouvent sous une grille dans l'eau et doivent tenter de respirer uniquement en mettant leur tête entre les barreaux qui faisait le plus peur à Ghislain. « Naïvement, je savais que cette épreuve avait été faite dans la saison 1 alors je me disais que la production n'oserait pas la refaire pour la saison 2. Mais oui, nous l'avons fait. Finalement, j'ai mieux performé que ce à quoi je m'attendais. Ça a bien été, même si je n'ai pas remporté l'épreuve », confie-t-il.
Et la météo dans tout ça? « Ç'a été une adaptation. Durant tout notre périple là-bas, il y a eu seulement deux épisodes de pluie. Le reste du temps, il faisait entre 45 et 50 degrés Celsius chaque jour. Ça ajoutait de la difficulté aux défis », confirme-t-il.
Autre facteur avec lequel il a dû composer: le décalage horaire. Aux Philippines, il est de 13h avec le Québec. « On parle de 13h de plus alors ça m'a pris une bonne période d'adaptation à l'arrivée pour que mon corps s'habitue. Au retour, je ne sais pas si c'est à cause de la fatigue, mais ça a moins paru . »
Avant de quitter Vaudreuil-Dorion, Ghislain a pu se préparer à prendre part à ce défi grâce à l'aide de son frère, préparateur physique, et celle de Michael Gagné, kinésiologue de l'entreprise Zone avant-coureur à Vaudreuil-Dorion. Sa préparation a consisté à s'entraîner physiquement, mais aussi à bien manger et à faire un marathon d'écoute de quelques saisons de Survivor.
Des partys de visionnement au retour
« Je me suis concentré sur des joueurs qui m'inspiraient et à qui je voulais ressembler comme Joël de la saison 1 et j'ai écouté plusieurs moments avec lui. J'analysais son jeu. Sinon, j'ai aussi regardé des saisons américaines également. Ç'a m'a bien servi, je dois l'admettre. Puis, à mon retour, on organisait des partys de visionnement des épisodes du dimanche soir avec les enfants, mes parents et mes proches. C'était vraiment cool. On essayait aussi de ne pas manquer les quatre épisodes par semaine le soir. Je suis chanceux d'avoir pu vivre ça avec eux. »
Quel conseil donnerait-il à quelqu'un qui veut s'inscrire à la saison 3? « Ne sois pas une Audrey, sinon ce sera dur pour toi (rires). Sérieusement, si ça tente à quelqu'un, il ne faut pas hésiter à se présenter aux auditions et à repousser ses limites. Il faut aussi lâcher prise, car on ne peut pas tout contrôler. Il faut avoir confiance en soi et en les autres joueurs et contrôler ce qu'on peut», termine celui qui a dressé une liste de personnes à aider financièrement avant son départ dans l'éventualité où il mettrait la main sur le prix de 100 000$ et la victoire.
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