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Par le Centre prénatal et jeunes familles

Être une figure d’autorité

durée 08h00
30 mars 2025
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Par Centre Prénatal et Jeunes Familles de Vaudreuil-Soulanges , Blogue

Pour certains, les mots figures d’autorité résonnent dans leurs têtes comme un mauvais souvenir. Il pense à l’enseignante sévère qui faisait peur à tout le monde à l’école ou encore à un patron exigeant et impossible à satisfaire.

D’ailleurs, en commencent mes études en éducation spécialisée, c’était ma vision de l’autorité! J’avais de la difficulté à dire « non » aux enfants par peur de briser mon lien de confiance avec eux. Nous avons tendance à associer une figure d’autorité à une personne sévère et désagréable, tandis qu’en fait, une figure d’autorité devrait être une figure de référence, une personne qui offre un cadre et qui fait appliquer les règles et conséquences.

Le rapport qu’aura l’enfant avec cette figure d’autorité sera déterminé par le lien de confiance établie entre l’enfant et l’adulte. Avec l’expérience, j’ai compris que les moments de bonheur et de complicité compensaient largement pour les petites frustrations qu’un « non » pouvait causer. Rappelle-toi de la relation que tu avais avec cette enseignante sévère que personne n’aimait. Est-ce que tu avais vécu des moments positifs avec elle? Est-ce que tu avais confiance en elle? Peut-être pas et c’est pour cette raison que tu avais une image négative d’elle.

Maintenant que tu es devenu parent, c’est à toi d’éduquer ton enfant et d’être sa principale figure d’autorité. Cette nouvelle responsabilité qui t’incombe peut faire peur, je te le concède, mais ne t’en fais pas, je vais t’aider à établir ton autorité tout en restant la personne aimante, amusante et réconfortante que ton enfant adore!

Pour commencer, je te conseille d’établir, des règles claires et adaptées pour l’âge de ton enfant. Ces règles vont lui permettre de connaitre les choses qu’il peut faire et les choses qui sont interdites. Tu peux aussi créer un rappel visuel dans la maison en affichant des images illustrant les règles. Une fois les règles établies, il faut maintenant les faire respecter. Souvent, c’est cette partie qui devient la plus ardue pour un parent, puisqu’on ne veut pas causer des frustrations ou toutes autres émotions négatives à son enfant.

Cependant, il est important de se rappeler qu’il va assurément vivre des émotions négatives un jour. Tu peux alors profiter du fait que tu es présent(e) pour épauler ton enfant dans sa gestion d’émotion en lui fournissant des stratégies pour se calmer. Les conséquences que tu vas donner à ton enfant peuvent être très variées et cela dépend de ton style parental.

Personnellement, je te conseille de donner une conséquence cohérente selon la mauvaise action qu’il a faite (ex. : il lance la nourriture de son assiette sur le sol, donc tu le fais ramasser son dégât). La cohérence facilitera le processus mental d’association entre la mauvaise action et la conséquence qui peut en découler. Il apprendra donc beaucoup plus de son erreur et il aura moins de chance de recommencer. En faisant respecter les règlements établis, ton enfant va s’habituer à t’écouter et à te respecter en tant que figure d’autorité. 

Ensuite, parlons du lien de confiance. Ce lien est souvent à la base de la relation qu’on développe avec un enfant. C’est un lien qui offre un sentiment de sécurité émotionnelle chez l’enfant. Avec un parent ou un donneur de soin, le lien d’attachement s’établit naturellement puisque l’adulte est attentif aux besoins de l’enfant et il prend soin de les combler.

Bien sûr, lorsque je parle de combler ses besoins, je ne veux pas dire que quand ton enfant te demande des bonbons pour déjeuner il faut lui en donner pour avoir un bon lien! Je parle plutôt des besoins de base (ex. : manger, boire, se laver, etc.) et des besoins socioaffectifs (ex. : se sentir écouté, validé, avoir de l’attention, de l’affection, etc.) Si le lien de confiance ou d’attachement est solide et sécurisant, l’enfant sera plus enclin à écouter tes consignes pour te faire plaisir et obtenir ta reconnaissance. 

Pour terminer, il ne faut pas oublier le renforcement positif des comportements. Être une figure d’autorité, c’est aussi le fait de féliciter son enfant lorsqu’il a des bons comportements au quotidien. Certains parents aiment faire des systèmes de récompenses pour encourager l’enfant à maintenir ses bons comportements. C’est une très bonne idée, mais si tu n’as pas le temps ou l’envie d’en faire un, c’est bien correct aussi ! Un beau « bravo » fera amplement le travail. L’important, c’est de souligner les bons coups de ton coco pour qu’il soit motivé à maintenir ses comportements.

Je sais qu’être une figure d’autorité, ce n’est pas facile. Parfois, tu vas douter de tes capacités, et d’autre fois, tu vas remettre en question tes décisions, mais garde en tête que tu es humain et que tu as droit à l’erreur ! L’important, c’est de te pardonner et de te donner la chance de réessayer le lendemain. Ait confiance en toi, je suis convaincu que tu vas réussir!
 

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