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Travailler en région : où se trouvent les emplois pour immigrants?
Par Texte commandité
Les personnes immigrantes s’installent généralement dans la métropole de leur nouveau pays. Dans le cas du Québec, on parle bien sûr de Montréal. Normal, puisqu’on y trouve la plupart des organismes d’aide à l’immigration… mais la ville offre-t-elle des emplois pour immigrants prometteurs?
S’installer et travailler en région
Le Québec occupe une superficie de 1 667 441 km, mais l’ensemble de la population se situe autour des villes de Québec et de Montréal. Ainsi, même s’il s’agit de la province la plus grande du pays, ses habitants s’étendent peu. L’écart entre la population de la région administrative de Montréal (plus de deux millions) contre celle du Nord-du-Québec (moins de 46 000) illustre bien ce déséquilibre. Les régions moins peuplées enregistrent un taux de chômage plus bas pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas assez de main d’oeuvre pour le nombre d’emplois disponibles.
En réponse à cette pénurie, de nombreuses entreprises ouvrent leurs portes aux personnes immigrantes prêtes à s’installer en régions. Intervient alors Emplois en régions.
Combattre la pénurie de main-d’oeuvre
Mandaté par le gouvernement du Québec, cet organisme arrime gratuitement les nouveaux arrivants aux compagnies qui souhaitent les embaucher. Son site regroupe plusieurs dizaines d’emplois pour immigrants; ces derniers peuvent aussi contacter Emplois en régions par téléphone pour obtenir du soutien.
Aider les personnes immigrantes à s’installer va au-delà de l’offre d’emploi. Pour faire un choix éclairé, celles-ci peuvent profiter d’un accompagnement complet qui inclut la recherche de logement et l’intégration de leur famille, en plus de trouver des réponses honnêtes à toutes leurs questions, qu’elles concernent la scolarité, les loisirs ou la religion.
On croit souvent que ce sont les emplois peu rémunérés qui peinent le plus à trouver des candidats, mais la forte demande dans des secteurs offrant des salaires élevés, comme le secteur minier en Abitibi-Témiscamingue, prouve que la réalité ne rejoint pas la rumeur. Le secteur manufacturier, où se trouvent le plus de postes vacants, propose un salaire horaire moyen de 20,45 $.
Dans les régions, les personnes immigrantes sont donc susceptibles de trouver un emploi d’avenir bien rémunéré qui reconnait leur parcours académique et professionnel.
Des emplois pour immigrants et d’autres solutions
Les personnes immigrantes prêtes à travailler en région présentent une excellente solution contre la pénurie, mais que peuvent faire d’autre les entreprises en manque d’employés?
Le chômage affecte beaucoup la réalité économique des Premières Nations, où l’âge moyen de la population est en outre plutôt jeune. Les entreprises devraient aussi faire plus d’efforts pour intégrer les personnes handicapées et les clients de l’aide sociale.
En plus de la reprise de la croissance économique et de la répartition des Québécois autour des principaux centres urbains, le vieillissement de la population québécoise est à blâmer pour la pénurie d’emplois en régions. Au lieu d’être poussés vers la retraite, les travailleurs expérimentés devraient rester au travail aussi longtemps que possible. Des conditions alléchantes, comme un horaire allégé et des vacances prolongées, donneront envie aux aînés de rester sur le marché du travail plus longtemps.
Les entreprises sont aussi appelées à miser davantage sur l’automatisation et à offrir des conditions de travail améliorées, comme un salaire minimum plus élevé et une meilleure conciliation travail-famille.
Les personnes immigrantes ont autant avantage à travailler en région que les entreprises en région d’offrir plus de possibilités d’emplois pour immigrants. De concert avec d’autres efforts, l‘ouverture vers l’immigration représente une excellente manière de combattre la pénurie de main-d’oeuvre au Québec.
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