Exister, sans titre, sans étiquette, sans barrière, est-ce possible ?
V.I.V.R.E. & Grandir Autrement
Cette semaine, c’est ce mot qui m’est demeuré à l’esprit. Quelques consultations étant allées sur cette thématique, je ne pouvais faire autrement que de m’en inspirer.
Plusieurs nuances perceptives s’imposent lorsque nous définissons « vivre » en contrepartie. Vivre, ce n’est pas seulement qu’exister. Le concept de vie renvoie plutôt à une perspective biologique. Donc, à ce titre, nous pourrions caractériser une plante, un animal, autant que, l’humain. En revanche, il n’y a que l’humain qui peut se prévaloir d’exister : puisqu’il est le seul être vivant en capacité de se représenter sa vie et d’ouvrir un horizon de sens.
Nous y voici donc, un univers sens... nos perceptions de l'environnement qui nous entoure, nos réactions face à cet environnement. Comment pouvons-nous créer un lien plus fort entre notre besoin d’exister et notre environnement social ? Pour vraiment exister, nous devons bénéficier d’une intégration continue dans des cercles sociaux, des groupes, des concepts.
Cela signifie reconnaître que même en tant qu'individus, notre existence peut être enrichie lorsque nous nous connectons et apportons quelque chose de significatif à notre environnement, notre communauté. En explorant cet aspect, nous redécouvrons le sentiment d'appartenance et l'importance de l'inclusion.
En fin de compte, pour exister pleinement, il est crucial d'embrasser nos aventures, de cultiver notre curiosité, et surtout, d'accepter le droit d'explorer et de voir le monde à travers des perspectives multiples.
Profitons de la belle saison qui s’affiche enfin pour avoir cette discussion avec nos enfants, mais surtout avec nos adolescents qui sont en quête de leur identité et en mode comparaison. Rappelons-leur que notre différence est la plus grande force que l’on puisse posséder. Rassemblons cette diversité qui crée la force d’une communauté.