L’autonomie pas à pas
V.I.V.R.E. & Grandir Autrement
Bon samedi ! Ouff que j’ai tergiversé avant de choisir ce que j’avais envie de vous proposer comme lecture cette semaine. Je me suis arrêtée sur mon thème favori : l’autonomie.
Pourquoi cette thématique est celle qui m’interpelle le plus ? Essentiellement, car c’est une base importante au développement cognitif. De plus, la philosophie l’entourant ne se segmente pas en étiquettes ou diagnostics, elle se concentre sur les besoins.
Elle met de l’avant le «vivre ensemble» don je suis fan, et cette évolution partagée. Et ce, sans chercher à changer qui les gens sont, mais plutôt en développant de nouvelles compétences et aptitudes, stimulant ainsi le quotidien.
Si on s’élève en éduquant nos enfants à travers leur divers profils cognitifs, c’est qu’ils réussissent à nous démontrer qu’ils peuvent atteindre un résultat sans utiliser les mêmes méthodes que nous. Alors pourquoi ralentissons-nous le processus en faisant trop souvent les choses à leur place ? Pourquoi sous-entendre qu’il n’y arriverait pas ? Et même si c’était le cas, l’effort n’est-il pas aussi gratifiant ?
Pour franchir le grand pas de l’autonomie, il faut comprendre les trois composantes essentielles qui la compose : l’autoefficacité, l’autodétermination et l’autorégulation.
Tel un parcours, c’est par différentes explorations que l’individu se construit, déploie de nouvelles stratégies, jusqu’à en trouver une qui lui permet de définir une nouvelle étape.
Un exemple simple serait lorsque le jeune enfant comprend que marcher à quatre pattes est grandement plus rapide que de ramper. À ce moment, il consolide son apprentissage du quatre pattes tout en déployant des stratégies évolutives : il devient autoefficace.
Il est nécessaire d’être optimiste, réaliste et patient. Ce simple fait de tenter des expériences, d’échouer ou de réussir amène graduellement une notion de confiance en soi, de capacité de résolutions de problèmes, et plusieurs autres aptitudes socio-émotionnelles. Pour développer son autodétermination, l’individu doit prendre un certain contrôle sur sa vie sans influence externe.
Finalement, et non la moindre compétence, l’autorégulation. Trop souvent, on souhaite mettre d’emblée cette aptitude en priorité. On souhaite tous éviter, les crises, les bousculades, les désorganisations, je vous le confirme. C’est donc ici, par un besoin qui rayonnera sur notre socialisation que le parcours prend tout son sens.
Pour réussir à mettre en place des mesures d’autorégulation efficaces, il faut que l’individu prenne du contrôle sur le «comment», qu’il explore diverses stratégies et surtout qu’il soit valorisé sur l’expérience plutôt que sur le résultat, l’effort à beaucoup plus d’impact sur notre développement que la réussite, puisque c’est lui qui amène toutes les émotions que l’on apprivoisera vers l’autorégulation.
«C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. » - Ghandi