Inclusion scolaire réussie
V.I.V.R.E. & Grandir Autrement
Plusieurs questionnements et réflexions flottent dans les airs à la suite de la rentrée scolaire. Déjà un peu plus d’un mois de passé.
De votre côté, vous avez des attentes précises et une vision pour le développement optimal de votre enfant. Du côté scolaire, il y a plusieurs variables et conditions qui orientent les services et la structure organisationnelle pour répondre le mieux possible aux besoins des enfants.
Des deux côtés, le souhait est de permettre à l’enfant de développer son potentiel de façon optimale. Or, quand est-il dans la réalité?
Cette réalité est une zone grise entre les deux parties mentionnées plus haut. Hormis l’important travail effectué par les comités EHDAA et l’aspect financier instable à cause des compressions, comment peut-on arriver à une inclusion réussie?
Voici quelques pistes…
- Cibler le bon milieu. Un milieu présentant une ouverture est préférable à l’imposition d’une intégration ou d’une inclusion.
- Respecter le niveau de développement de l’apprenant. Amener celui-ci à se dépasser c’est très bien, mais il faut faire attention à ce que ses besoins, dans le groupe, soient proportionnels au niveau du groupe.
- Établir un plan d’intervention efficace et le réviser! Prioriser des objectifs en lien avec les apprentissages, mais également qui permettent l’autonomie dans les deux milieux. Le savoir est utile, tout autant que le savoir-être et le savoir-faire. Ensuite, bâtir des objectifs spécifiques à partir d’où le jeune est rendu et adapter plutôt que de tout modifier et diminuer les exigences au minimum.
- Un soutien disponible et direct pour l’élève lorsque nécessaire ainsi que pour l’équipe-école : c’est-à-dire les enseignants titulaires, les spécialistes, les éducateurs en service de garde, les surveillantes du dîner, etc.
- Une collaboration interactive entre les divers partenaires : parents-école-intervenants.
- Un canal de communication efficace entre ces partenaires. En communiquant régulièrement, des ajustements peuvent être faits afin de garder le cap sur les objectifs ciblés au lieu de maintenir une situation « en attendant que » ou de faire en sorte que l’apprenant « fasse sa journée ». La communication permet une cohérence et une constance dans les outils utilisés.
Le milieu parfait n’existe pas. Attribuer ses énergies dans ce but ralentit inévitablement tout le monde sur plusieurs aspects : du développement de l’apprenant et sa capacité de prendre son envol à la sensibilisation, l’ouverture et l’expertise des intervenants.
Et si on mettait l’emphase à la réunion des conditions gagnantes pour réussir l’inclusion?