Vision du jugement dans la différence !
V.I.V.R.E. & Grandir Autrement
Où en sommes-nous sur le plan de l’éducation? Quel est le niveau de tolérance des gens qui nous entourent? Ne serait-ce pas le temps d’effectuer une mise au point? Faisons donc un retour aux sources, catégorie enfants... Peuvent-ils simplement vivre en tant qu'enfants? …et ce même s’ils sont différents?
Un enfant, c'est l'essence même du moment présent, de la découverte, de l''émerveillement, de l'insouciance et des émotions à l'état pur. Le défi des parents consiste à leur apprendre comment gérer toutes ces composantes.
Une autre question s'impose : comment se fait-il que le seuil de tolérance soit si bas? Arrêtons de vouloir leur mettre le plus d’étiquettes possible!
Qu'est-ce qui dérange tant les gens? Non mais, pouvons-nous éduquer nos enfants tout simplement? Notre société de consommation et de rapidité d’exécution est-elle rendue à un point tel que les enfants n’ont plus leur place?
Attention, nuançons: nous visons ici l’enfant qui agit comme un enfant, ainsi que ceux ayant des défis particuliers reliés au développement (retard, déficience, troubles neurodéveloppementaux,…etc.), à la communication (parle pas/parle trop/parle bizarrement,…etc.), au niveau d’énergie (hypotonique, trop calme, hyperactif,…etc.).
Les enfants sont malheureusement bousculés afin d'être le plus possible compatibles avec la cadence de vie effrénée de notre société de production et de performance.
Sommes-nous obligés de juger tous les gens qui passent devant nous? Les parents trop mous, trop sévères, trop protecteurs, trop patients...
Le jugement et l'intolérance de la société envoie le message suivant : Enfants, grandissez en dérangeant le moins possible.
Soyez comme les grands : autonomes, matures, en contrôle, résistants et organisés sans rouspéter. PARENTS. Faites en sorte que vos enfants soient fonctionnels rapidement. On se demande par la suite pourquoi les enfants sont anxieux et les parents épuisés ne savent plus à quel saint se vouer.
Le poids de ce jugement accentue de façon exponentielle le sentiment de culpabilité qui poursuit chaque jour le parent.
Obligeons-nous à être empathique ne serait-ce qu'un instant. Avons-nous oublié ce mot de vocabulaire et sa signification? L'empathie, c'est tout simplement de « se mettre à la place de ».
Le parent parfait n'existe pas. L'enfant parfait non plus. Est-ce que notre existence s’en verrait nécessairement améliorée si on créait cette race de petits enfants qui font toujours ce qu’on leur dit comme des automates?
Alors, qui se porte volontaire pour s’occuper du catalogue pour les
répertorier, ces bébés parfaits à produire?? Voilà! Il existe bel et bien une nuance entre les mots autonome et automate.
Des anecdotes nous en avons à la tonne et vous aussi nous en sommes certains. Comment mieux vivre au quotidien? Comment optimiser nos compétences en ayant la force de passer au-dessus de ces jugements? Ce qui est hors norme existera toujours, la vie est ainsi faite.
Cependant, l'ignorance et l'intolérance devraient céder leur place à la collaboration et la compréhension, car celui qui juge ne comprend pas. Redirigeons l’intolérance et ce jugement vers le partage des connaissances. Les nombreuses découvertes sur le développement humain sont à portée de main.
Comme le dit si bien l’adage populaire : « on ne peut pas juger quelqu'un tant qu'on n'a pas passé une journée dans ses souliers ».