Comment maximiser la gestion de votre temps?

Le temps passe à la vitesse de l’éclair, on demeure donc sur la rentabilisation de la fin de l’année scolaire. Quelles perspectives avons-nous personnellement de ce à quoi devrait ressembler le temps qui s'écoulent jour après jour?

Ce temps, ces heures, ces minutes, ces secondes, nous semblent trop souvent interminables dans la gestion des défis, mais d’autre part, il se bouscule à notre porte et nous laisse avec l’impression que nous sommes en manque lorsque nous réalisons que le temps passe trop vite... Quel sens donnons-nous à la maxime : Ça prend du temps pour faire du temps?

Pour quelle raison cette expression nous enrage-t-elle au simple fait de l'entendre ou de la lire?
Peut-être vous sentez-vous bousculer, voir étouffer par les commentaires que tous se permettent de vous dire en lien avec le temps qui passe. Il n’est pas encore propre? Quand est-ce qu’il va
comprendre? Pourquoi est-ce si long… et bien d’autres.

Tout le monde a son mot à dire et il faut être capable de faire le tri entre les éléments véhiculés par tous et chacun. Chaque personne doit apprendre à vivre avec 52 semaines dans une année et 24h dans une journée. Très souvent, cet élément nous fait peur. Comment pouvons-nous utiliser cette variable à notre avantage?

En comprenant tous les types d'outils et leurs utilités, il deviendra plus simple au quotidien de les
utiliser autant pour nos enfants que pour nous. Leurs mises en place deviennent beaucoup plus
simples et efficaces. Les fonctions sont multiples en voici quelques-unes:

• en guise de rappel;
• pour gérer le rythme;
• pour signifier la fin d'une activité.

Chacune des fonctions a son importance et son implication dans le processus de gestion des défis du quotidien.

Le temps est un indicateur, pas un moyen pour punir

Attention, le temps est un indicateur et n’est pas un moyen qui sert à la punition. Il doit être utilisé
dans le but de développer la notion d'autocontrôle chez l’enfant, d'où l'expression de gérer son
temps.

Il faut l'organiser, le séquencer, le programmer, l'anticiper et le prévoir. En utilisant les outils
(horaire séquentiel, minuterie, sablier, time-tracker,...etc.), nous devons nous poser les questions
suivantes :

• Que souhaitons-nous permettre à long terme?
• Que souhaitons-nous obtenir comme résultat?

Si vous n'avez pas de réponses à ces questions? Reprenez vos observations, notez-les et faites un tableau ou une image de vos objectifs. Vous pourrez les analyser et les décrire clairement afin de façonner le comportement souhaité.

De plus, vous devez savoir que certains outils auront un temps d'utilisation restreint, c'est donc pour cette raison que vous devez prévoir l'évolution de votre outil et illustrer en micro-étapes l’objectif à atteindre.

En effet, lorsqu'on planifie la mise en place de l'outil, on réfléchit aux variables externes, on choisit une situation spécifique et surtout, tel que mentionné précédemment, on micro gradue nos objectifs. Personne n'a l'énergie d'escalader l'Everest en une seule journée!

Manipuler le temps, ça me sert à quoi?

Utiliser le temps comme pédagogue sert à enseigner à votre enfant l'autonomie et la discipline personnelle. À long terme, cela sera bénéfique pour vous car cette gestion du temps vous permettra à coup sûr de sauver de l'énergie et de diminuer vos implications verbales. Tout cela implique un travail et de l’investissement dans une gestion émotionnelle grandissante.

Donner l’exemple à nos enfants

Voici une petite note à moi-même que je vous partage et que je dois me rappeler de temps à autres. Quand je cours partout et que je suis stressée et désorganisée, mon enfant m'observe, absorbe mes émotions et apprend inévitablement de moi.

L'anticipation de l'évolution du temps nous permet, entre autres, de gérer les émotions. Quelles
soient positives ou négatives, elle nous amène à contrôler notre rythme vers des activités autonomes. Attention, une anticipation trop en détails peut créer exactement l'effet inverse.

Que cela se fasse par un horaire à l'objet, un dispositif visuel quelconque ou sous forme d'agenda, l'outil doit correspondre à l'individu qui l'utilise. Le principe de gestion du temps, n'est pas un concept à généraliser à tous les membres d'un groupe. En exemple, je me citerais moi-même que je ne suis pas passé à la technologie de Google agenda.

Pour moi, même si c'est ce qu'un maximum de gens utilise, cela ne me convient tout simplement pas. Cet outil a tendance à me rendre plus anxieuse en raison d’une mauvaise expérience où j'ai perdu toutes mes données.

Par contre, à contre-courant, si quelqu'un prenait le temps de m'enseigner les options, de m'indiquer comment sécuriser mes données pour ne pas les perdre, cet outil, si j'en crois les commentaires, serait assurément le plus complet pour moi.

Prendre le temps de manipuler l’outil de gestion du temps

Ce que j’aimerais qu’on retienne de cet article, c'est qu'un outil pourrait ne pas être fonctionnel à un moment de notre vie, mais qu'il pourrait devenir MON essentiel à un autre moment de mon
existence.

Enseigner l'utilisation d'outils ça ne se fait pas en criant :ciseaux. Lorsque l'on navigue dans les troubles neuro-développementaux depuis des années, une règle tacite existe. Il faut en moyenne 2 semaines pour considérer une intervention efficace ou inefficace. C'est donc pour cette raison que vous devez maintenir votre objectif et l'enseigner et même s'il n'a pas fonctionné du premier coup.

Liste des outils de gestions du temps :

Time timer, Minuterie, sablier, etc.

Voici un exemple d'une façon de gérer la période de devoirs :

Objectif : Je souhaite que la période des devoirs ne dépasse pas 45 minutes.

Point de départ: Aider l'enfant à organiser sa tâche. Quels sont mes devoirs pour aujourd'hui?
Orthographe, verbes, calcul, les valeurs de position,...etc.

Définir ses objectifs: Ici on lui donne du contrôle à l'enfant sur le comment. Comment je vais étudier mes mots de vocabulaire aujourd'hui (dictée par maman, écriture, tablette, debout sur le tableau du frigo,...etc.)

Horaire : Maintenant on l'aide à planifier sa séquence, sur la variation des types de tâches.

Exemple: on mettra pas 3 tâches d'écriture consécutive. Il peut numéroter ses choix à même sa feuille de route, les écrire sur une feuille en à côté, faire une marguerite et lancer le dé pour déterminer un ordre aléatoire, la dessiner, utiliser des pictogrammes; tout est possible! Il faut rendre cette section stimulante, car nous visons l'autonomie.

La durée : 45 minutes est une excellente moyenne de temps. utiliser la minuterie visuelle ou encore la minuterie du four, l'enfant doit comprendre que cela représente son temps maximal.

De plus, vous pouvez lui indiquer que si son travail est accompli dans les temps et qu'il est bien fait, il pourra récupérer le temps restant à une activité de son choix. C'est ce que l'on appel du renforcement négatif.

L'objectif est de renforcer l'implication de l'enfant et du coup diminuer les périodes d'argumentation en cours de route.

Le rythme : Montrez-vous disponible en cours de route. Vous êtes un accompagnateur. Éviter de
venir relever les détails d'erreur en cours de route, ce rôle revient à l'enseignant. Votre seul objectif est qu'il effectue ses révisions dans les temps.