Au nom de la santé ; l'optimisme, ça s'apprend!
Sophie-Pascalle Collin
Au nom de la santé ; l'optimisme, ça s'apprend !
Par Sophie-Pascalle Collin, Msc.D, N.d, T.hyp, TMC, CYT
Qui n’a jamais vécu cette expérience ? Vous vous sentez un peu malade, quand tout à coup une bonne nouvelle, un heureux événement, vient soudain réveiller toute votre énergie. Vous voilà en pleine forme, et vous courez à l’autre bout de la ville retrouver des amis ou vous abattez en une heure le travail d’une journée. Mais d’où vous est venu ce renouveau de dynamisme ? Du simple fait d’éprouver des émotions agréables ? Se pourrait-il, dès lors, que le plaisir, la joie, le bonheur, les pensées positives, soient un facteur de santé physique ? Et bien oui, et je compte bien vous en présenter les bienfaits!
La Santé de chacun, à chaque instant, repose sur plusieurs facteurs parmi lesquels : notre héritage génétique, les influences environnementales et la capacité d'adaptation aux agents stressants permettant d’obtenir un bien-être physique, mental et émotionnel optimal. Elle implique que tous les besoins fondamentaux affectifs, nutritionnels, relationnels, sanitaires, sociaux ou culturels de la personne soient satisfaits et représente la parfaite adaptation de l’organisme à son environnement permettant ainsi aux individus d’entretenir une dynamique, une vitalité, un élan nommé la Vie.
Santé et Vie sont deux notions indissociables. L’être humain, est assimilé à un mécanisme de vie où les différents fluides qui y circulent sont construits selon les plans et caractéristiques absolument parfaits de la nature. Le fascia est ce champ, le terrain, le lieu de procréation, de développement et de vie. Présent à tous les niveaux du corps, ce tissu conjonctif très riche en collagène et en élastine, issu du mésoderme embryonnaire, donne naissance à tous les tissus tels que os, muscles, gaines des nerfs, vaisseaux sanguins et lymphatiques, etc. Il forme les enveloppes du corps, et assure son unité par l’intermédiaire de toutes les autres structures.
Les dernières avancées scientifiques révèlent que le cerveau de nos cellules se trouve dans la paroi cellulaire et non pas dans le noyau cellulaire comme nous l'avons appris à l'école. C'est donc l'environnement qui contrôle l'expression de nos gènes. Nos gènes ne contrôlent pas notre vie, comme le pensaient les sciences cellulaires et moléculaires du vivant.
Nos gènes sont comme un disque dur d'ordinateur qui enregistre les informations recueillies par les antennes des parois cellulaires. L'environnement s'écrit sur la membrane cellulaire, comme un clavier d'ordinateur. Et la membrane, fascia, envoie un signal au noyau pour activer ou créer des programmes génétiques.
C'est incroyable de comprendre que l'environnement contrôle nos cinquante mille milliards de cellules. Notre environnement peut être sain ou non, mettant en équilibre ou déséquilibre nos cellules.
Cet environnement active des dysfonctionnements au contact répétées et cumulatives : stress chronique que nous produisons, ondes électromagnétiques, substances chimiques que nous respirons et avalons…
L'environnement est aussi rempli d'informations perçues par notre cerveau via nos cinq sens que sont la vue, le toucher, le son, l'ouïe, le goût. Ce sont des capteurs d'harmonie, de beauté, créateurs de pensées positives qui libère le potentiel de croissance de la santé ou au contraire traduit par notre cerveau comme danger, qui alors inhibe et bloque la croissance de la santé, créateur de pensées négatives, et souvent réactive des croyances négatives comme nous le verrons un peu plus loin… Il en résulte que les pensées positives associées à un environnement sain permettent aux cellules du corps une croissance saine, et permettront aussi de rétablir l'équilibre et l'harmonie cellulaire en cas de dysharmonie.
Si j'équilibre l'énergie du corps, j'équilibre la santé des cellules. La naturopathie a intégrée les trois piliers de la santé : l'alimentation, la circulation énergétique fluide dans le corps et les pensées positives, plus particulièrement l'amour et l'altruisme. C'est l'impact des cellules du cerveau sur les cellules du corps. Il y a bien sûr la chimie, les neuro hormones, les facteurs de croissance qui agissent sur nos cellules. Mais il y a surtout des champs invisibles qui ont une action encore plus puissante sur notre métabolisme que la chimie.
Quand on pense, on utilise son cerveau, ce dernier produit une activité électrique, mesurable par l'électroencéphalogramme, et quand on aime, on ressent de l'amour, notre cœur produit une activité électromagnétique bien plus puissante encore, les deux contrôlent notre métabolisme. Nos pensées négatives peuvent faire obstacle à la croissance et la santé du système. Contrôler ses pensées, c'est-à-dire les deux parties du cerveau conscient et subconscient, libère les facteurs de croissance cellulaire et la santé du système.
Les pensées positives donnent la santé, et inversement les pensées négatives peuvent nous tuer. Est-ce trop intense comme affirmation? Le fait scientifique est que placebo et nocebo ont un impact sur notre santé. On peut traduire le placebo par : la croyance en sa guérison, la vraie méthode Coué, l'auto hypnose, le miracle. Le placebo ne mobilise pas seulement les 5% de son cerveau de la volonté mais les 95% restant aussi.
Savez-vous que 5% de nos pensées viennent du conscient créatif, quand nous créons des pensées positives. Le reste, soit 95% de nos pensées, viennent de notre subconscient, c'est le disque dur de notre cerveau composé de nos habitudes. Nous pouvons comprendre comment des comportements dysharmoniques de notre héritage familial peuvent nous rendre malades. En prendre conscience est un bon premier pas, mais reste insuffisant car notre subconscient régissant 95% de nos pensées nous fera adopter le même comportement, aussi néfaste soit-il. Alors pour se créer un nouveau comportement, la création de pensée positive avec le principe d'action positive : toute action positive dirigée vers notre corps ou notre mental, a une répercussion positive sur tout notre être entier. L'activation des capacités de confiance, d'harmonie et d'espoir, mobilise la force de ces champs invisibles au service de sa santé physique, émotionnelle et mentale.
Et il va falloir le répéter, le répéter, le répéter, c'est ce que nous appelons en sophrologie la répétition vivantielle. Elle modifie en positif le disque dur de notre subconscient, et permet de changer certaines de nos habitudes qui nous abîment.
L’idée n’est pas nouvelle. Le psychologue et pharmacien Émile Coué, au début du XXe siècle, en avait même déduit une méthode thérapeutique. Il conseillait à ses clients de répéter vingt fois par jour à haute voix le message optimiste « tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ». Des années plus tard, le journaliste et professeur d’université américain Norman Cousins relançait l’idée en racontant, en 1979, comment il s’était soigné d’une maladie mortelle grâce à une cure à base de films comiques et de vitamine C. Mais il fallut attendre encore un peu pour que la science s’intéresse au phénomène. Pour des raisons évidentes : La médecine, la naturopathie, la métaphysique, la psychiatrie, la psychologie, de même que la physique quantique ont amplement montré combien les émotions et pensées négatives nous crispent, nous fatiguent et, à la longue, nous fragilisent. Mais, à cette époque, elles ne s’occupaient essentiellement que de pathologie. Leur intérêt pour les émotions génératrices de bien-être est beaucoup plus récent.
Aujourd’hui, plusieurs thérapies font expressément appel aux ressources morales et au dynamisme des patients. La métaphysique appliquée proprement dite s’efforce de cerner les qualités psychiques qui conditionnent la bonne santé, et de promouvoir les outils pour les développer. De la capacité à satisfaire ses besoins matériels, affectifs et spirituels à l’aptitude à surmonter les épreuves, en passant par le sentiment d’être pris dans un « flux » positif donnant du sens à son existence, ces qualités ont en commun de s’adresser à tous les niveaux de l’être, et d’insister sur la dimension du sens, voire de l’éthique. De même que nous pouvons nous pourrir la vie à ressasser les problèmes, nous pouvons l’égayer en recherchant le bon côté des choses.
Bien que nombre d’études commencent à démontrer son efficacité, il est tentant, en effet, de la percevoir comme une résurgence de la pensée magique, prêts à croire que tout ira toujours mieux dans le meilleur des mondes, pour peu qu’on s’en persuade. Cependant, reste qu’il faut se rappeler que l’optimisme protège l’organisme. Et que le lien qui unit bonheur, santé et bonne humeur dépend avant tout du sens profond que nous donnons à notre vie – une quête que ne saurait satisfaire la seule recherche de bien-être égoïste. Profiter des bienfaits de l’optimisme ne va pas sans exigence ni responsabilité.
Cela demande selon lui de privilégier trois attitudes mentales qui fondent notre équilibre, trois véritables piliers de notre santé, que nous explorerons à notre prochain blogue!
Namasté
Sophie-Pascalle Collin
Docteure en Métaphysique Appliquée, Naturopathe diplômée, Technicienne en médecine énergétique chinoise, Thérapeute énergétique certifiée, Professeure d’Ashtanga et de Kundalini yoga certifiée, Technicienne en hypnose, Maître Reiki
Site Web: http://medecineenergetiqueorchidee.com/#sthash.YTC7ambl.xzQjdU37.dpbs
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.