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Éclosion de conscience

durée 14h27
26 octobre 2016
Sophie-Pascalle Collin
duréeTemps de lecture 8 minutes
Par
Sophie-Pascalle Collin

Éclosion de conscience.

Par Sophie-Pascalle Collin, Msc.D, N.d, T.hyp, TMC, CYT

 

Inspirée par tant de beauté au salon prénatal et jeunes familles, qui eut lieu ce dimanche. J’ai décidé de porter dans mon texte la magie de la naissance et l’importance que sont nos premiers instants de vie, de la conception à notre naissance, portent les germes de notre individualité, de la qualité de la relation que nous développerons avec nous-mêmes et le monde extérieur. Les processus physiologiques en relation avec la naissance sont bien connus.

Mais l’être humain n’est pas seulement un corps, il est un esprit et une âme incarné dans un corps. Comment s’incarne-t-il ? Pourquoi s’incarne-t-il dans une famille plutôt que dans une autre ? A quel moment de la grossesse l’incarnation a-t-elle lieu ?

 

Les processus invisibles de l’incarnation.

L'embryologie nous apprend que l'embryon en cours de formation repasse rapidement par toutes les phases de développement parcourues au cours de millions d'années par les êtres vivants. L'embryon ressemble d'abord à un mollusque marin, à un poisson, il passe par le stade des êtres amphibies, puis par celui des êtres terrestres pour remonter toute la lignée des mammifères jusqu'aux grands singes. Il arrive un moment où le fœtus a presque acquis une forme humaine ; c'est alors qu'il donne la possibilité à une âme de s'incarner en lui. L’incarnation n’est en effet pas encore possible, puisque pendant tout le début de la grossesse, il n’y a pas encore à proprement parler un corps dans lequel s’incarner mais seulement un amas de cellules en train de se multiplier et de s’organiser. C’est à dessein que le terme ancrage a été utilisé car comme un bateau doit s’ancrer dans le fond marin pour ne pas dériver et s’éloigner, l’âme doit aussi s’ancrer pour rester à proximité du corps en formation.

 

Ce n'est pas lors des premiers quinze jours, car il n'y a pas encore véritablement un corps mais seulement un amas de cellules, d'un diamètre de 1 mm environ. À la fin du premier mois, l'embryon qui a la forme d'un grain de haricot de 5 mm de long, n'a toujours pas de bras, ni de jambes, il a seulement des sortes de minuscules bourgeons à l'endroit où les membres se développeront. Des ébauches d'organes se mettent en place, mais il ne s'agit encore que d'ébauches, non d'organes proprement dits. Bien qu'au cours du 2e mois, le développement du corps et de certains organes progresse suffisamment, les éléments du visage ne font qu'apparaître: deux petites saillies pour les yeux, deux fossettes pour les oreilles… À ce stade, le fœtus ne mesure que 3 à 4 cm et ne pèse que 2 à 3 grammes. Au cours des 3e et 4e mois, le fœtus s'humanise de plus en plus. Les deux yeux qui étaient très loin sur les côtés de la tête se rapprochent et se recouvrent de paupières, les lèvres se dessinent, les oreilles se forment. Les membres s'allongent, surtout les bras ; les mains sont complètement achevées et les organes génitaux se différencient. De plus, le squelette se met en place et le développement des organes se poursuit activement : le cœur bat, le sang est suffisamment proche de sa composition définitive, les sens perçoivent, la multiplication des cellules nerveuses est quasi terminée, ce qui veut dire que le cerveau est presque fonctionnel. À la fin du 4e mois, les organes sont à peu près identiques, dans leur structure et leur fonctionnement, à ceux du nouveau-né. Encore une à deux semaines de maturation et plus rien ne s'opposera à l'incarnation, puisque l'affinité entre l’âme et son futur organisme physique, qui a grandi et pris la forme humaine, sera devenue suffisamment grande pour finaliser le processus d’ancrage.

L'incarnation a lieu au milieu de la grossesse. La mère prend alors conscience de ce moment particulier à travers les premiers mouvements de l'enfant. L'esprit a pris possession du petit corps, qui commence à bouger bras et jambes. Ces premiers mouvements de l'enfant sont très différents des faibles et spasmodiques sursauts qui étaient ressentis par la mère lors des premiers mois. Après l'incarnation, beaucoup de mères ressentent clairement la proximité de l'âme de l'enfant et sa personnalité. Selon la nature de l'âme qui s'incarne, le ressenti de la mère peut être porteur de joie ou au contraire d'oppression.

 

L’ancrage; le précepte à l’incarnation - un choix de l’âme.

Lorsqu’une fécondation a lieu, les âmes prêtes pour une incarnation se rapprochent du petit corps en formation. Après un processus de sélection, l’une d’entre elles s’ancre à proximité de lui afin qu’en se maintenant très proche, des liens puissent se tisser entre eux, et ces liens d’esprit permettront finalement l’incarnation.

Les âmes qui s’incarnent sur terre sont celles qui, dans l’au-delà, ont fait les expériences nécessaires pour aborder la vie terrestre. La nécessité d’être mûr pour s’incarner est une condition que doivent remplir aussi bien les âmes qui s’incarnent pour la première fois que celles qui, après des séjours plus ou moins longs sur les différents plans de l’au-delà, se réincarnent sur terre pour faire les nouvelles expériences nécessaires à leur évolution, et pour réparer leurs erreurs passées.

 

Qu’est-ce qui peut servir de point d’ancrage à ces âmes ?

D’après la loi de l’attraction des affinités, seuls les semblables s’attirent, ce qui a pour conséquence que l’âme en attente d’incarnation ne pourra être attirée que par une autre âme. Or, quel esprit séjournant dans la matière dense est le plus proche de l’embryon si ce n’est celui de la future mère ? Il est le plus rapproché de l’embryon puisque ce dernier se trouve dans le corps physique de la mère et, qui plus est, y demeurera pendant neuf mois. Aucun autre esprit ne partage cette proximité.

Ainsi, l'âme ne s'incarne pas au moment de la fécondation, ni à la naissance, mais au milieu de la grossesse. En fait, l’enfant imaginé et créé est porteur des secrets de sa mère, car il l’a choisi et s’est ancré à elle. De plus, le prénom qu’on lui attribue n’est jamais neutre. Il va déterminer en partie son sort… et c’est une partie importante. La sélection s’opère à grâce à la loi de l’attraction des affinités. (La loi de cause à effet joue aussi un rôle, mais ce dernier ne sera pas abordé dans cet article).

Les parents attirent en fonction de ce qui émane de leur esprit, donc d’une manière très personnelle puisque chaque esprit est différent des autres. En fonction de leurs qualités et défauts, l’irradiation de leur esprit aura une « coloration » bien déterminée. Parmi toutes les âmes susceptibles de s’incarner, ils attireront de manière sélective et avec le plus de force une âme qui possède la coloration la plus semblable, autrement dit, celle qui présente une combinaison de caractéristiques qui se rapprochent le plus de la leur. Ce fait, explique la raison pour laquelle les enfants ont tant de points communs avec leurs parents. Les similitudes de caractère et de facultés (dons) sont une question d’attraction des semblables au niveau spirituel et non une question de génétique. Les parents ne lèguent rien de psychique à leur enfant. L’âme de ce dernier possédait déjà tous ses traits de caractère et ses facultés avant de s’incarner ; et c’est parce que ses parents en avaient de semblables qu’il a été attiré vers eux. De fait, il pourra grandir et approfondir ses qualités auprès de ses parents.

 

L'Âme un être simple ; l'Esprit un être double, l'Homme un être triple

Les explications qui précèdent donnent l'impression que l'âme dans l'au-delà est en mesure de s'incarner, sans plus, dans le corps physique une fois que celui-ci est prêt à la recevoir. En réalité, il n'en est pas tout à fait ainsi. Ce que l'on appelle le corps astral est le lien nécessaire entre le corps embryonnaire et l'âme, comme est nécessaire l’esprit pour l’âme par la suite. Bref, le corps astral n'est pas le reflet du corps physique, comme on le croit généralement, mais le modèle d'après lequel l'organisme physique est bâti. Provenant des archives akashiques, il régit et mémorise les sentiments, les émotions, les pensées de bas taux vibratoire générées par les vies passées et la vie présente.  Il ne suit pas la construction du petit corps en formation, mais la précède et la dirige.
D’après la science, toutes les caractéristiques d’un individu se trouvent inscrites dans son code génétique. De là les expressions : « il tient cela de son père ! » ou « comme il ressemble à sa mère ! ». Concrètement, cela signifie que le caractère de chacun provient, par hérédité, de ses parents. Faux! Autrement dit, ce que les gènes sont parfaitement à même de transmettre ce sont des informations matérielles et uniquement cela. Par conséquent, seule l’hérédité physique existe et il n’y a pas d’hérédité spirituelle ! Les ressemblances psychiques entre parents et enfants donnent l’impression que l’hérédité spirituelle est une réalité, mais celle-ci est le résultat de l’action de la loi de l’attraction des affinités. Les gènes s'occupent ainsi du gros œuvre, ils transmettent les traits physiques généraux communs aux membres d'une même famille, alors que le corps astral personnalise ces informations, et les individualisent pour les faire correspondre aux particularités précises de l'âme qui va s'incarner. Une fois que le corps physique est construit, le corps astral n'est pas rejeté sous prétexte qu'il est un moule désormais inutile, mais le corps astral reste le pont indispensable permettant à l'esprit d'animer et de diriger le corps dans son dharma.

Pour qu’une incarnation puisse avoir lieu, il faut que le corps en préparation soit suffisamment en affinité avec l’esprit, autrement dit suffisamment « humanisé ». L’esprit a en effet une forme humaine, un persona et il faut que le corps dans lequel il pénètre en ait aussi une. Et plus il le devient, plus il attire l'âme qui doit s'incarner, jusqu'à ce que l'incarnation proprement dite se produise. On comprendra l’importance de cet  interface du corps et de l’âme, qui s'exprimera de manière simultanée dans ces deux dimensions. Une émotion se traduit toujours par l'apparition de modifications physiques et de contenus mentaux. Dans certains cas, l'émotion commence dans le corps : je me sens physiquement mal à l'aise devant quelqu'un qui me ment ou me manipule, avant même de l'avoir compris intellectuellement. Dans d'autres cas, elle commence dans l'esprit : lorsque j'anticipe des soucis à venir, mon corps réagit comme s'ils étaient vraiment là (c'est l'anxiété). On estime aujourd'hui que pensées et émotions sont indissociables, comme les deux faces d'une carte à jouer: L'âme et l'esprit cohabitent dans le corps. L'esprit est ce que l'homme est vraiment, ce qu'il a conscience d'être. L'âme guide l'esprit et donne vie au corps. Le corps est l'habitacle de l'esprit dans le monde physique.

 

Mais, parallèlement à ce processus d'attraction, un autre a lieu grâce aux irradiations de l'esprit de la mère….

 

                        La suite la semaine prochaine.

 

Sophie-Pascalle Collin

Docteure en Métaphysique Appliquée, Naturopathe diplômée, Technicienne en médecine énergétique chinoise, Thérapeute énergétique certifiée, Professeure d’Ashtanga et de Kundalini yoga certifiée, Technicienne en hypnose, Maître Reiki

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