Elle se tourne vers le CRABE
La Ville de Salaberry-de-Valleyfield veut devenir une Ville durable
Par Félix Sabourin, Journaliste
La Ville de Salaberry-de-Valleyfield annonce un partenariat avec le CRABE (Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes) de l’Université du Québec en Outaouais. Ce partenariat, d'une valeur de 20 000 $ pour l’année 2025, permettra à la municipalité de bénéficier de conseils scientifiques de pointe sur des thématiques cruciales telles que la biodiversité, les changements climatiques et la mobilité durable.
C'est ce mardi 21 janvier que le maire de Salaberry-de-Valleyfield, et les intervenants impliqués dans le projet, ont dévoilés les détails entourant cette entente.
Pour les intéressés, le CRABE est un centre de recherche spécialisé dans l’application des connaissances scientifiques liées à la biodiversité et à l’adaptation aux défis environnementaux. Ce partenariat vise à fournir à la ville une expertise sur des enjeux majeurs tels que les changements climatiques, la biodiversité et la mobilité durable.
Avec ce partenariat, la municipalité devient la huitième ville au Québec à se doter d’un conseil scientifique.
Le CRABE : Un centre de recherche au service des enjeux environnementaux
Sous la direction des professeurs Jérôme Dupras et Jean-Olivier Goyette, le CRABE collaborera avec la municipalité pour identifier les priorités environnementales et élaborer des plans d’action adaptés.
Le centre de recherche apportera ses conseils basés sur des données scientifiques solides, permettant ainsi de mieux orienter les décisions de la ville sur des questions telles que l'intégration des enjeux environnementaux dans les projets d’infrastructure, la gestion des forêts urbaines et la mobilité durable.
L’importance de la collaboration pour la Ville
Le maire Miguel Lemieux souligne l'importance de ce soutien scientifique pour guider les décisions municipales face aux enjeux environnementaux actuels. « Les changements que nous devons opérer sont causés par les enjeux environnementaux. Les élus et moi-même, nous ne disposons pas de ce genre d’expertise. Le CRABE va appuyer tous nos services. »
Les services du CRABE permettront à Salaberry-de-Valleyfield de mieux comprendre les enjeux environnementaux, de prendre des décisions éclairées et de mieux vulgariser ces décisions auprès des citoyens.
« Par exemple, on parle beaucoup d'abeilles urbaines. On pourrait solliciter le CRABE pour savoir si cette solution est bonne et, si oui, pourquoi et si non, pour obtenir les raisons scientifiques derrière cette décision. En tant qu'élus ou employés de la Ville, nous n'avons pas cette expertise-là», image M. Lemieux.
Jean-Olivier Goyette, directeur scientifique du CRABE, insiste sur l'importance de renforcer les liens entre la science et les processus décisionnels locaux, soulignant que les municipalités jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement. « En développant ce partenariat, nous souhaitons assurer le transfert de connaissances sur les enjeux environnementaux et aider Salaberry-de-Valleyfield à identifier les meilleures solutions pour sa population. Face à la crise environnementale, le CRABE s’engage avec la Ville dans sa réflexion et ses actions pour devenir un exemple de ville durable.»
Un exemple de l'impact de la science pour la communauté
Murielle Laberge, rectrice de l'UQO, voit cette collaboration comme un exemple de l'impact de la science pour la communauté, tandis que Simon Barnabé, conseiller scientifique en chef, félicite ce modèle de partenariat pour son caractère novateur. Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, exprime son soutien à cette initiative face aux défis posés par les changements climatiques.
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