Par les maires et mairesses de la Couronne-Sud
Des solutions de financement durables pour le transport collectif métropolitain sont demandées
Les 40 premiers magistrats de la Table des préfets et élus de la Couronne-Sud (TPECS) réaffirment leur opposition à la hausse de la taxe sur l’immatriculation des véhicules de promenade (TIV), laquelle entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2025.
Rappelons que cette instance représente 11 municipalités de Vaudreuil-Soulanges, soit: Hudson, L'Île-Cadieux, L'Île-Perrpt, Les Cèdres, Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, Pincourt, Pointe-des-Cascades, Saint-Lazare, Terrasse-Vaudreuil, Vaudreuil-Dorion et Vaudreuil-sur-le-Lac.
Le 30 septembre, le conseil d’administration de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a décidé de maintenir l’indexation de la TIV, faisant ainsi hausser la contribution de 59 $ à 150 $ pour les propriétaires de véhicules de la région métropolitaine.
Les élus de la Couronne-Sud sont inquiets, car cette hausse substantielle de la TIV ne permet pas d’équilibrer le cadre financier 2025-2028. Afin d’éviter d’autres hausses substantielles de la TIV au cours des prochaines années, la TPECS interpelle l’ARTM et le gouvernement à effectuer un dernier blitz de négociations qui permettrait de convenir de nouvelles sources de financement pérennes et applicables dans un avenir rapproché.
L’indexation massive de la TIV pour 2025 constitue un constat d’échec dû au manque de diversification des sources de revenus, une responsabilité partagée à la fois par l’ARTM et le gouvernement du Québec. Les maires de la Couronne-Sud invitent donc le gouvernement du Québec à mettre en place une solution pérenne au financement du transport collectif pour la grande région métropolitaine qui comprend environ 50 % de la population du Québec.
En parallèle des négociations, la TPECS s’impliquera activement dans la révision de la politique de financement, qui vise à identifier comment les revenus sont attribués aux divers modes de transport ainsi que la répartition des déficits entre les secteurs. Les maires et mairesses de la Couronne-Sud sont unanimes : une révision en profondeur de cette politique dysfonctionnelle s’impose.
En outre, la TPECS soutient que cette nouvelle politique de financement doit permettre des contributions prévisibles dans le temps et de garantir un traitement équitable des différents modes de transport.
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