La mairesse déplore la situation
Les nids-de-poule sont de retour à Saint-Clet
Signe que le printemps pointera le bout de son nez dans quelques semaines, les nids-de-poule sont de retour aux quatre coins de la MRC de Vaudreuil-Soulanges. À Saint-Clet, la situation est hors de contrôle à l'intersection des routes 340 et 201 où il est carrément impossible de les éviter, une situation que déplore la mairesse Mylène Labre.
« Le Ministère des Transports est venu il y a quelques semaines pour remplir les trous, mais cela n'est pas suffisant. Je comprends qu'avec l'eau , la fonte des neiges et la matière utilisée pour réparer les trous, c'est une situation temporaire. On vit constamment ce problème et c'est de pire en pire avec le dégel, ça devient d'énormes cratères. Pour moi, la situation est plus qu'urgente, c'est catastrophique.»
La photo prise par Néomédia parle d'elle-même: la chaussée est truffée de trous et selon la première magistrate, il n'est pas rare de voir des automobilistes les contourner. «Ils le font avec raison. Ça endommage prématurément les voitures et cela m'inquiète pour la sécurité routière. À force de les éviter, ça va finir par causer des incidents inévitables. J'appréhende les prochaines semaines lorsque le dégel sera de la partie. On est plus à l'étape de réfection palliative, car on a dépassé la durée acceptable et carrossable», image-t-elle.
Un suivi étroit avec le bureau de la députée
À quelques mètres de l'intersection problématique, on retrouve le bureau de la députée de Soulanges, Marilyne Picard. « J'ai un suivi étroit avec son attachée politique sur le sujet. J'espère sincèrement que Saint-Clet fait partie des plans du MTQ pour une réfection complète de ces routes en 2023. Je suis aussi en communication avec le MTQ et je suis en attente de réponses qui devraient arriver dans les prochains jours. J'appréhende beaucoup les prochaines semaines, car nous ne sommes même pas encore en période de dégel. La route aura l'air de quoi à ce moment-là? Quoique lorsqu'on y sera, les réparations pourront se faire avec des matières plus durables», observe-t-elle.
Mme Labre indique que de plus en plus de citoyens de Saint-Clet et des environs sont informés que l'intersection est de juridiction provinciale. « Nous avons les mains liées. À part dire aux usagers de la route de faire des plaintes au MTQ, on ne peut pas faire grand-chose. C'est déplorable, chaque année, c'est la même chose. C'est un éternel recommencement et tout le monde en ressent les impacts », conclut-elle.
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