Ce dispositif rapportait des millions de dollars dans les coffres de l'État
La SQ se départit de son système de reconnaissance des plaques d'immatriculation
Dans les dernières semaines, la Sûreté du Québec a procédé au retrait des lecteurs de plaques d’immatriculation de ses autopatrouilles, un dispositif qui prenait place près des gyrophares.
Bien que cet équipement était apprécié par les policiers de par son utilité opérationnelle, il a été décidé, à la suite d’une analyse et d’un commun accord avec la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), de cesser le financement de cet outil.
Dans les faits, le système de reconnaissance des plaques d'immatriculation permettait aux policiers d'identifier les automobilistes dont le permis est sanctionné ou dont la plaque était impayée. Chaque année, il rapportait des millions de dollars dans les coffres de l'État, une somme que la SQ a refusé de confirmer malgré une demande en ce sens.
Selon le corps policier qui dessert les territoires de Vaudreuil-Soulanges et de Beauharnois-Salaberry, on retrouvait 64 de ces appareils toujours en fonction sur les routes de la province en 2021. Quatre ans auparavant, soit en 2017, ce chiffre était de 93. C’est à partir de cette année-là que la popularité de ce dispositif a connu une baisse en atteignant 83 appareils en fonction en 2018 puis 64 en 2019 et 2020.
Par courriel, la SQ précise que « cet outil de détection sert particulièrement à la détection et à l’interception des conducteurs ayant principalement des immatriculations ou des permis impayés ou sanctionnés permettant ainsi le retrait des véhicules et conducteurs en infraction au Code de la sécurité routière ou au Code criminel. Par contre, il est difficile d’évaluer son apport direct sur l’amélioration du bilan routier.»
La Sûreté du Québec n'a pas voulu préciser si cette technologie sera remplacée par une autre au cours des prochaines semaines ou des prochains mois.
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