Quelle route de Vaudreuil-Soulanges mérite sa place dans le palmarès selon vous ?
CAA-Québec lance sa campagne « Les pires routes du Québec »
Les routes du Québec sont bien connues pour devenir au printemps de vrais champs de mines au plus grand malheur des usagers de la route. C’est pourquoi CAA-Québec est curieux de connaître les pires routes selon les Québécois.
Selon une étude de l’Association canadienne des automobilistes (CAA), en moyenne au Canada, le mauvais état des routes entraîne pour les conducteurs un coût additionnel de 126 $ par véhicule, soit 1250 $ sur 10 ans. Par contre, le Québec demeure la province où le coût est le plus élevé. L’On parle de 258 $ par véhicule.
Ainsi jusqu’au 26 mai, CAA-Québec récolte sur son site Internet les votes des Québécois sur les pires routes et publiera son top 10 par la suite.
Une campagne qui obtient des résultats
Si la campagne peut sembler «cocasse» au premier regard, elle fait pourtant ses preuves considérant que de nombreuses routes ont été restaurées à la suite d’interventions auprès des municipalités.
Rappelons qu’en 2021, la rue Main à Hudson s’est classée en quatrième position du palmarès. Finalement, d’importants travaux ont été réalisés notamment, le pavage de surface entre la rue Cameron et la rue Oakland, et entre la rue Selkirk et la rue Oakland. D’ailleurs, une seconde couche d’asphalte doit être appliquée en 2022 entre la rue Cameron et la rue Beach afin de permettre au nouveau conduit d’égout de se stabiliser.
« La campagne, Les pires routes, est une opportunité en or pour la population de réitérer l’importance qu’elle accorde au réseau routier, épine dorsale de notre société, et d’exprimer sa préoccupation par rapport au mauvais état de nos routes québécoises, explique Sophie Gagnon, vice-présidente, Affaires publiques et sécurité routière. Chaque année, CAA-Québec investit temps et efforts afin de rejoindre la population et sensibiliser les différents paliers gouvernementaux. »
Qu’est-ce qu’une « pire route » ?
Pour bien des gens, « pire route » rime inévitablement avec « nids-de-poule », puisqu’ils sont outrageusement visibles. Cependant, d’autres désagréments visibles peuvent témoigner de l’état de dégradation d’une route, comme les ornières, crevasses, affaissements, fissures, effritements, marquages déficients, éclairages inadéquats ou inexistants et aménagements douteux qui peuvent représenter un danger potentiel aux usagers.
Quelle route de Vaudreuil-Soulanges mérite sa place dans le palmarès selon vous ?
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