La région de Vaudreuil-Soulanges était bien représentée lors du Championnat canadien de cyclisme sur route qui se tenait en Beauce du 21 au 24 juin dernier. C'est un trio d'athlètes d'ici, soit Clovis Roy et Jonathan Hinse de Vaudreuil-Dorion et Gabriel Séguin des Cèdres qui ont pris le départ dans l'espoir de grimper sur le podium. Néomédia a pu s'entretenir avec le Cèdreau qui participait à cette compétition nationale pour la 2e fois.  

Comment le jeune homme analyse-t-il sa performance plus d'une semaine après cette compétition importante? « Je suis un peu déçu, car j'avais de belles ambitions pour la course contre-la-montre. J'ai terminé au 8e rang. J'aurais aimé un meilleur résultat, mais j'ai donné tout ce que j'avais dans les jambes alors c'est ça l'important. C'est dommage, car c'était une belle occasion pour moi pour me qualifier pour participer au Championnat du monde de cyclisme sur route, mais ce n'est que partie remise », précise-t-il d'entrée de jeu. 

Est-ce que la pluie, tombée en importante quantité durant la course, a pu affecter sa course? « Je ne crois pas, car tous les cyclistes étaient confrontés aux mêmes conditions. Dans les côtes, je suivais le peloton à fond de train, mais je n'arrivais pas à suivre la cadence sur le reste du parcours», explique-t-il. 

Malgré son jeune âge, Gabriel Séguin prenait part pour la seconde fois au Championnat canadien de cyclisme sur route. L'an passé, la compétition se tenait à Edmonton, en Alberta. Toutefois, il était familier avec l'aspect sinueux de la Beauce puisque les Championnats québécois de cyclisme sur route s'y sont tenus en 2023. Par contre, le parcours était différent. 

Comment s'est-il préparé pour cette course nationale? « Pour la course contre-la-montre, j'ai roulé le plus possible sur mon vélo muni d'un prolongateur pour trouver la position la plus confortable et celle qui me permettrait d'avoir le plus de puissance. Pour la course sur route, je n'ai pas changé ma routine d'entraînement», confie-t-il. 

Notons que c'est dans la catégorie U19 que le jeune homme s'était taillé une place sur la ligne de départ, soit dans la même que Jonathan Hinse, un cycliste de Vaudreuil-Dorion. 

 Deux importantes compétitions à venir 

Tout comme son compatriote de Vaudreuil-Dorion, Gabriel Séguin, ne pourra pas se détendre et relaxer pendant la saison estivale. Le 15 juillet prochain, il prendra le départ du Tour de l'Abitibi. « Ça devrait être une bonne course. Je ne vous cacherai pas que j'ai des objectifs clairs en tête. », mentionne-t-il sans toutefois les partager. 

Le passionné de cyclisme a aussi eu la chance d'être sélectionné sur l'équipe nationale qui  s'envolera vers la Chine pour être partie prenante des Championnats du monde de cyclisme sur piste. « On part le 16 août. Ce sera la toute première fois que j'y participerai. C'est sûr que je suis un peu stressé, car l'évènement va réunir les meilleurs athlètes du monde dans cette discipline. Personnellement, je préfère la course sur route, mais je vais tout donner pour livrer la meilleure performance possible. Le Tour de l'Abitibi sera aussi une belle pratique pour moi pour me mettre en condition pour la compétition internationale d'août. »

Avant de prendre le départ pour l'Asie, Gabriel Séguin s'assurera aussi de se pratiquer à maintes reprises sur la piste de Bromont.  « Contrairement à une course sur route, la course sur piste va très vite et se déroule très rapidement. Elle n'a pas de côtes et demande une endurance importante. »

À l'instar de Clovis Roy et de Jonathan Hinse, Gabriel aimerait pratiquer le cyclisme de façon professionnelle dans le futur. Quel conseil donnerait-il à quelqu'un qui veut faire de même?  « Sans aucun doute de persévérer. C'est assez difficile au début et on ne devient pas bon du jour au lendemain. Il faut persévérer longtemps avant d'avoir du succès. Il y a des hauts et des bas et il est important de demeurer concentré sur ses objectifs. »

Pour sa part, c'est à l'école primaire que le jeune homme a eu ses premiers contacts avec le cyclisme.  « Un de mes amis a remporté, quatre fois d'affilée, une épreuve de duathlon qui se déroulait à mon école primaire. Ça a suscité ma curiosité et de fil en aiguille, cet ami m'a vendu son vélo et c'est comme ça que j'ai commencé à en faire. À force de persévérance, j'ai eu la piqûre pour ce sport », conclut-il. 

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