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L'AMQ rappelle les règles de conservation pour éviter une intoxication alimentaire

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30 décembre 2024
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Par La Presse Canadienne

Avec la visite à accueillir, les rôtis à sortir du four, les boissons à servir... on peut oublier de remettre au réfrigérateur des hors-d'œuvre qui sont sur le comptoir depuis trop longtemps. Pour éviter les empoisonnements alimentaires, il faudrait que les aliments qui se conservent au réfrigérateur restent au maximum deux heures à température ambiante.

Dans le contexte de la période des Fêtes, l'Association des microbiologistes du Québec (AMQ) a lancé un appel à la vigilance pour rappeler les mesures à suivre pour une bonne conservation des aliments.

«La règle d’or, c’est que les aliments doivent être conservés entre 0 et 4 degrés Celsius afin d’éviter qu’ils deviennent un milieu propice à la croissance des bactéries. En effet, si on laisse un repas trop longtemps à température ambiante, les bactéries s’y multiplieront, ce qui peut rendre votre famille et vos proches malades», explique dans un communiqué Marc Hamilton, président de l’AMQ.

L'association recommande que les plats qui se conservent normalement au réfrigérateur, tels que les sandwichs, les œufs farcis, les salades, les couronnes de crevettes ainsi que tout ce qui contient de la mayonnaise, ne passent pas plus de deux heures sur le comptoir.

Comme l'hiver la température extérieure oscille souvent aux alentours de zéro degré Celsius ou bien en dessous, la nourriture peut être temporairement entreposée à l’extérieur. Il faut cependant éviter de les placer en plein soleil, ce qui réchaufferait les aliments et créerait un environnement propice à la croissance de bactéries.

Alors que les microbiologistes font une campagne de sensibilisation au sujet de la conservation du repas des Fêtes, ils rappellent en même temps que leur expertise est essentielle dans plusieurs domaines pour garantir la sécurité du public, notamment en s’assurant de la salubrité des aliments et en détectant la présence d’organismes pathogènes.

L'AMQ déplore que la profession de microbiologiste ne soit toujours pas encadrée par un ordre professionnel au Québec. L'association demande au gouvernement provincial d'intégrer leur profession au système professionnel québécois. «La population doit pouvoir avoir pleinement confiance, que ce soit lorsqu’elle consulte un professionnel de la microbiologie ou lorsqu’elle cherche de l’information fiable sur des questions liées à notre domaine», explique M. Hamilton, précisant que cela fait consensus. Il a cité un sondage de CROP mené en 2023 qui spécifiait que huit Québécois sur dix appuient cette idée.

L'AMQ représente plus de 500 microbiologistes agréés qui exercent comme professionnels au Québec.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Katrine Desautels, La Presse Canadienne

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