Gaétan Prégent a reçu la plus haute distinction
Une médaille du lieutenant-gouverneur pour célébrer 60 ans de bénévolat
M. Prégent prend la pose avec la lieutenant-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte, lors d'une cérémonie tenue le 1er décembre dernier à la base militaire de Saint-Hubert au cours de laquelle il a reçu sa distinction des mains de cette dernière
M. Prégent s'est aussi vu remettre un lys de bronze par la députée fédérale de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, le 30 novembre dernier lors d'un souper de la Garde Champlain
En 2014, M. Prégent a également reçu la médaille diocésaine, autre distinction que peu de gens reçoivent au Québec
Cumulant soixante ans de bénévolat au sein de différents organismes de la région du Suroît, Gaétan Prégent, a vu son engagement être récompensé récemment. Il est l'un des récipiendaires de la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec lors d'une cérémonie tenue le 1er décembre dernier à la base militaire de Saint-Hubert. Entretien avec celui qui n'a pas l'intention d'arrêter de donner du temps aux autres, même à 76 ans.
La candidature de M. Prégent a été soumise au bureau du lieutenant-gouverneur du Québec par Pierre Lefebvre, ancien lieutenant dans la marine et connaissance de longue date du principal intéressé.
« Nous étions une vingtaine de récipiendaires de la région réunis ce matin-là pour recevoir cet honneur qui, pour ma part, souligne mes 60 ans de bénévolat dans la communauté. C'est une belle reconnaissance. J'ai reçu beaucoup de félicitations depuis cette remise. On ne fait pas ça pour les distinctions, mais elle est très appréciée. C'est la plus haute distinction qu'on peut recevoir de la part du gouvernement du Québec. Je suis privilégié de faire partie de ceux qui l'ont reçu», témoigne-t-il au bout du fil.
La médaille sera fièrement portée sur son uniforme de la Garde Champlain qu'il enfile quelques fois par année.
En plus de cette récompense, M. Prégent s'est aussi vu remettre un lys de bronze par la députée fédérale de Salaberry-Suroît, le 30 novembre dernier lors d'un souper de la Garde Champlain.
« Le lys a été fabriqué à la main avec du métal recyclé par le Cercle des Fermières de Saint-Timothée. Mme DeBellefeuille m'a dit que c'était seulement le cinquième qu'elle remettait depuis son entrée en poste à titre d'élue», précise-t-il.
En 2014, M. Prégent a également reçu la médaille diocésaine, autre distinction que peu de gens reçoivent au Québec. Celle-ci visait aussi à souligner ses années d'implication dans la communauté. Elle prend la forme d'une croix ou d'une médaille circulaire, appendue à un ruban, et s'accompagne d'un diplôme signé de la main de l'évêque. Dans le passé, il a aussi occupé le poste de marguillier pendant 12 ans au sein de la Paroisse de Bellerive à Salaberry-de-Valleyfield.
Une implication qui s'échelonne sur six décennies
Depuis qu'il a 18 ans, Gaétan Prégent s'implique dans plusieurs organisations de la région. Il a notamment été impliqué au sein des Cadets pendant 27 ans et d'Ambulance Saint-Jean, qu'il a mis sur pied avec son frère à Salaberry-de-Valleyfield, à titre d'officier pendant 10 ans au milieu des années 1990.
« C'était un peu l'ancêtre des premiers répondants, car on venait en aide aux gens blessés dans les arénas ou dans les parcs de la Ville», évoque-t-il.
Mais c'est son implication bénévole au sein de la Garde Champlain, comme colonel aviseur en garde, qui impressionne le plus par sa durée, soit 54 ans. M. Prégent est encore toujours actif au sein de celle-ci et enfile l'uniforme quelques fois par année, lorsque nécessaire.
Depuis 18 ans, il est aussi partie prenante de l'Unité communautaire de mesures d'urgence qui vient en aide aux pompiers lors d'incendies majeurs dans la région. Il y occupe la fonction de lieutenant officier divisionnaire pour le territoire de Rigaud à Beauharnois.
D'où lui vient cet amour pour le bénévolat? « De mon père et de mes oncles qui étaient aussi membres de la Garde Champlain et qui portaient l'uniforme. Ça me vient de là, la volonté d'aider», confie-t-il.
Âgé de 76 ans, M. Prégent envisage-t-il la retraite du bénévolat? « Pas du tout. Je continue de m'impliquer avec la Garde Champlain et l'UCMU, car ça me tient en forme. Je ne me vois pas être inactif et rester assis sur mon divan à longueur de journée. Si j'arrête, je vais dépérir. Ça me tient en vie. Il ne faut jamais arrêter de s'impliquer dans sa communauté », conclut-il.
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