Les citoyens ont pu la découvrir aujourd'hui
La caserne 26 est officiellement inaugurée
C’est en présence de plusieurs élus municipaux de l’Île-Perrot que la mairesse de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, Danie Deschênes, a procédé, en ce samedi 14 octobre à 10h, à l’inauguration officielle de la caserne 26 située sur le boulevard Don-Quichotte.
À lire également:
Caserne 26: un bâtiment qui répond aux besoins des citoyens de NDIP
La conférence de presse a précédé une activité portes ouvertes, qui se tenait de 11h à 16h, afin de faire découvrir les lieux aux citoyens intéressés de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et Pincourt. Rappelons que les deux municipalités ont procédé, il y a près de deux ans maintenant, à la fusion de leurs services de sécurité incendie pour n’en former qu’un seul maintenant réparti dans deux casernes.
Parmi les dignitaires présents à la conférence de presse, on peut nommer les maires de L’Île-Perrot, Terrasse-Vaudreuil et Pincourt, soit respectivement Pierre Séguin, Michel Bourdeau et Claude Comeau. La députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, était aussi présente pour l’occasion.
Cette dernière était d’ailleurs heureuse, ce projet se concrétiser alors qu’elle en parlait déjà lorsqu’elle était mairesse de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot « Ça fait longtemps qu’on parlait de fusionner les deux brigades incendies. C’est une belle caserne réalisée avec de beaux matériaux. Je remarque un souci du détail qui correspond parfaitement à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. Quand on est élu, on craint parfois de dépenser beaucoup d’argent pour réaliser des projets de cette envergure. Mais ça en vaut la peine comme on le constate aujourd’hui. »
Une grande étape pour NDIP
« On vit ce matin un très grand moment dans l’histoire de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. Cette caserne est très importante pour nous, car elle représente notre legs à la population. Quand un projet de longue haleine comme celui-ci voit le jour, on n’a pas le choix d’exprimer de la gratitude quand il se concrétise comme aujourd’hui. Merci au conseil de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot d’avoir accepté de me suivre dans cette idée folle », a-t-elle lancé d’entrée de jeu.
Mme Deschênes a précisé que l’idée était réfléchie et que beaucoup de travail en amont a été fait pour planifier cet investissement majeur. « Je tiens à souligner la collaboration de notre ingénieur Gordon Rootley qui analyser l’ensemble de notre territoire et déterminer que le terrain où prend place la caserne était le meilleur pour ce projet. Au total, ça nous aura pris cinq ans du début à la fin pour donner vie à cette volonté municipale. Je dois aussi souligner l’apport et l’appui du conseil actuel de Pincourt, mais aussi de l’ancien conseil qui y a contribué », a-t-elle ajouté.
Elle a aussi eu une pensée pour les brigades incendies de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et Pincourt. « Merci aux pompières et pompiers de nous avoir accompagnés dans le projet en nous parlant de leurs besoins. Ainsi, on a pu construire un bâtiment qui répond à leurs attentes. Avant d’y arriver, il a fallu faire des compromis d’un côté comme de l’autre. Les pompiers sont restés 18 mois à l’étroit dans une plus petite caserne. Mais aujourd’hui, nous sommes fiers de notre grand service établi dans les casernes de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et Pincourt. C’était essentiel pour nous de service adéquatement la population de nos deux territoires et c’est pourquoi on a fusionné les deux brigades incendies », a-t-elle mentionné.
Notons que le budget du projet a été respecté et que le délai de livraison du chantier n’a retardé que de deux mois. « La caserne a été conçue pour les 50 prochaines années. Il y a possibilité d’ajouter deux portes, une devant et l’autre derrière, si on fait l’acquisition d’autres véhicules d’urgence comme un bateau. Je suis très fière de la collaboration entre notre service incendie et celui de Pincourt. On a créé une entente qui n’existait pas du tout à la base et elle fonctionne bien. Je crois que c’est ma plus belle fierté de mon mandat actuel à la mairie », a-t-elle confié.
Au total, le projet a nécessité des investissements de 11,2 M$. L’achat du terrain, la construction de la caserne et l’achat des véhicules étaient au frais de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot alors que le budget d’exploitation de la caserne sera séparé au prorata avec la Ville de Pincourt.
Mme Deschênes a profité de sa tribune pour inviter les administrations municipales de L’Île-Perrot et Terrasse-Vaudreuil à reconsidérer la proposition de fusionner leurs brigades incendies avec celle de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot-Pincourt.
Une belle activité portes ouvertes
Au début de la journée, le directeur du Service de sécurité incendie de NDIP-Pincourt, Yanick Bernier, espérait accueillir plus de 1000 visiteurs à l’occasion des portes ouvertes de la caserne. « La caserne et nos véhicules sont neufs, c’est rare qu’on ait la chance de voir ça. Le chantier a vraiment été rapide pour construire la caserne. On parle d’un délai de 36 mois entre le moment où je l’ai dessiné sur une feuille et où elle est devenue réalité », a-t-il commenté.
Au cours des dernières années, la population de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot a connu une croissance de 7%. La Ville occupe les deux tiers de l’Île-Perrot. Il était donc impératif qu’elle se réinvente afin d’être en mesure de bien desservir ses citoyens en matière de sécurité incendie et civile.
Aucun détail n’a été négligé dans la nouvelle caserne. « Un pompier a six fois plus de chance qu’un citoyen normal d’attraper un cancer en raison de son travail. Ici, on a tout fait pour réduire le risque au maximum en équipant nos camions de filtre à particules. On a une laveuse, à même le garage, pour nettoyer nos habits de combat tout de suite en revenant d’un feu. Des douches sont aussi aménagées directement dans le garage afin que le pompier se décontamine avant de regagner les quartiers des officiers situés au 2e étage », a-t-il imagé.
Lors de l’activité portes ouvertes, on pouvait rencontrer les représentants de la Sûreté du Québec, de la CETAM, de l’Unité communautaire de mesures d’urgence. Les tout-petits ont pu se faire maquiller sur place, s’amuser dans des jeux gonflables et monter à bord des camions du service incendie et d’une montgolfière. Quant aux parents, ils pouvaient admirer l’équipement utilisé par les sapeurs sur une scène d’incendie ou d’accident, en plus de rencontrer un représentant de l’organisme Au combat pour elles (cancer du sein).
Au moment de quitter, les visiteurs recevaient un sac cadeau comprenant un casque de pompier, un livre d’activités, un casse-tête, un crayon et un jeu cherche et trouve.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.