1 % des dossiers d’enquête ouverts concerne le motif de l’identité et de l’expression de genre
Identité de genre: la Commission des droits de la personne se dit «préoccupée»
Par La Presse Canadienne
Alors que le débat sur la question de l'identité de genre fait son entrée à l'Assemblée nationale, la Commission des droits de la personne se dit «préoccupée» par la recrudescence des propos homophobes et transphobes des derniers mois.
Le président de la commission, Philippe-André Tessier, a affirmé en point de presse à l’Assemblée nationale jeudi que personne ne pouvait s'opposer à un débat sur la question.
Mais selon lui, on a entendu beaucoup d’affirmations qui n’étaient pas fondées, notamment sur les opérations chirurgicales chez les mineurs.
«Les faits ont aussi leur place dans ce débat-là. Quand on se base sur les faits, quand on se base sur ce qui se passe et quand on a un débat ou une discussion, c’est ça le cadre», a-t-il affirmé.
Dans son plus récent rapport, la commission indique que 1 % des dossiers d’enquête ouverts concerne le motif de l’identité et de l’expression de genre. En conférence de presse, on a toutefois précisé que le volume de plaintes reflétait rarement la réalité. On indique que les chiffres servent plutôt à illustrer qu’il y a un problème.
Rappelons que le premier ministre François Legault s'est décrit comme un rempart contre les extrêmes après des manifestations acrimonieuses portant sur l’identité de genre et sur ce qui devrait être enseigné dans les écoles en termes d'éducation sexuelle.
Le gouvernement a annoncé la création d'un comité de sages pour se pencher sur ces questions. Il sera piloté par la ministre de la Famille, Suzanne Roy.
Thomas Laberge, La Presse Canadienne
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