Corporation de Développement Communautaire
Budget provincial: Déception pour la CDC de Vaudreuil-Soulanges
Les Corporations de Développement Communautaire (CDC) de Vaudreuil-Soulanges, Beauharnois-Salaberry, Haut-Saint-Laurent, Jardins-de-Napierville et Rousillon accueillent avec déception le dernier budget du Québec.
En effet, selon le regroupement, les baisses d’impôts annoncées par le ministre Girard n’auront que bien peu d’impact sur les populations vulnérables, dont les revenus ne correspondent à aucun palier imposable et qui peinent à se nourrir et à se loger. «Des baisses d’impôt dans un tel contexte ratent complètement la cible», pouvons-nous lire dans un communiqué.
Crise du logement
Bien que le gouvernement s’engage à mettre de l’avant des sommes additionnelles pour la création en 2023 de 1500 logements abordables – dont 500 en collaboration avec le privé, selon les CDC, l’offre ne répondra aucunement aux besoins criants sur l’ensemble du territoire québécois.
« Il s’agit là d’un budget qui ne présente aucun impact réel et significatif sur la situation des gens en contexte de vulnérabilité, notamment sur l’amélioration de l’accessibilité en matière de logement décent et abordable, mais aussi face à divers autres aspects qui visent la réduction des inégalités sociales. Nos membres témoignent d’une réalité actuelle où l’inflation croissante affecte particulièrement les moins bien nantis. Nous espérons voir des initiatives et des mesures additionnelles à ce budget sur le dossier du logement », de dire Sébastien Legros, directeur général de la CDC de Vaudreuil-Soulanges.
Financement des organismes communautaires
Autre déception majeure pour les CDC, la non-reconnaissance du rôle des organismes communautaires, par le gouvernement, dans la réponse aux besoins des populations vulnérables.
« Même en santé et services sociaux où on annonce un rehaussement de 36M$, les besoins sont tellement criants que l’investissement nous semble dérisoire », indique-t-on dans le communiqué.
C’est une majorité d’organismes communautaires qui est toujours sous-financée et qui, dans une conjoncture de pénurie de main-d’œuvre, peine à maintenir des services de proximité essentiels. Les organismes qui participent à maintenir ce filet social québécois en place, en faisant preuve de résilience et d’inventivité pour faire toujours plus avec moins sont dans plusieurs cas à bout de souffle et à bout de ressources.
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