Est-ce que le patrimoine de la Municipalité de Saint-Clet est en danger ?
Après avoir procédé à la démolition de la COOP agricole en septembre dernier, voilà qu'un autre vestige de la municipalité de Saint-Clet semble être en péril.
C'est que la croix située au 98 chemin de la Cité-des-Jeunes est grandement abîmée et que malgré des demandes à la Municipalité, le monument continue de se dégrader.
La petite histoire de la croix
Afin de souligner le 150e anniversaire de la Municipalité de Saint-Clet, en 2000, un conseiller de l'époque, M. Vital Bourbonnais fit la demande pour faire ériger la croix, sur le terrain du 98 chemin de la Cité-des-Jeunes.
« La croix a été érigée sur la ligne mitoyenne des terres de M. Vital Bourbonnais et du terrain de la vieille école de rang qui aujourd'hui est la demeure de M. Waldermar Lonc », explique François Leroux, créateur et administrateur du groupe Facebook Vaudreuil-Soulanges, d'hier à aujourd'hui. La croix a été construite pour souligner le 150e de la municipalité, mais également pour remplacer celle qui était tombée quelques années auparavant.
Le curé Denis Laberge bénissait la nouvelle croix l'été 2000.
L'inaction de la municipalité
En 2016, M. Leroux formula une première demande à la municipalité. « J'ai remarqué que la croix commençait vraiment à être défraichie, pour ne pas dire abîmée. J'ai contacté la municipalité pour leur faire part de mes inquiétudes. Trois mois plus tard, ils me sont revenus en me disant qu'ils allaient en discuter lors de leur rencontre. »
Toujours sans nouvelles dix mois plus tard, M. Leroux réitéra sa demande. Bien que la croix se trouve sur un terrain privé, il est de la responsabilité de la municipalité de veiller à l'entretien et à la restauration de celle-ci.
« À la demande de la municipalité, j'ai proposé deux ébénistes, dont un de Saint-Clet. Pourtant deux ans et demi plus tard, rien n'a bougé. »
En entrevue, la directrice générale de la Municipalité de Saint-Clet, Nathalie Pharand, s'est dit bien au fait de l'état des croix dans la municipalité. « Il est vrai que plusieurs de celles-ci ont besoin de restauration. Évidemment il faudrait vérifier ce qu’il est possible de faire en fonction de notre budget. »
Est-ce que cette demande fera écho auprès du conseil municipal afin que la préservation du patrimoine devienne une priorité ? C'est du moins ce qu'espère François Leroux.
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