Projet de réfection de la digue de la centrale des Cèdres par Hydro-Québec.
Des travaux de réfection à près de 50 M$
Le 28 novembre dernier, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) a tenu une séance d'information sur le Projet de réfection de la digue de la centrale des Cèdres par Hydro-Québec.
Lors de la rencontre, les citoyens pouvaient s'informer sur le projet, sur la procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement, le processus de consultation public, ainsi que sur le rôle du BAPE.
Le projet
Construite en 1914, la digue présenterait des problèmes d'étanchéité et d'érosion. Hydro-Québec veut contrer ces problèmes et ainsi, rétablir l'imperméabilisation du remblai aval. Le tout permettrait la construction d'un canal qui dirigerait l'eau du fleuve Saint-Laurent vers la centrale hydroélectrique, en plus de prolonger la durée de vie des installations.
Pour y arriver, le promoteur voudrait stabiliser certaines sections du côté sud de la digue, mettre en place des filtres inverses, en plusieurs sections, toujours du même côté de la digue et procéder à des travaux d'imperméabilisation. Le coût total des travaux pourrait atteindre la barre des 50 millions de dollars.
Des mesures d'atténuation pour réduire les impacts.
Il va sans dire que des travaux d'une telle envergure représente de nombreux impacts sur le territoire, mais également sur la faune, la flore et les gens habitant le secteur.
Près de 300 arbres situés entre l'Île aux Vaches et la centrale des Cèdres sont susceptibles d'être coupés. Pour compenser il est prévu que l'équipe en charge du projet plante des arbres dans les minicipalités de Les Cèdres et de Salaberry-de-Valleyfield.
Selon le promotteur, les travaux entraîneront la destruction d'habitats par la mise en place de nouveau substrats sur 29 275 m2 et la perturbation de 37 820 m2.
Quelques spécimens végétaux, dont le statut est déjà précaire seraient également menacés dont le lycope de Virginie. Le promoteur souligne également que la superficie de l'aire de concentration d'oiseaux aquatiques en aval du barrage de Saint-Timothée et de la centrale des Cèdres serait réduite. Il prévoit donc, effectuer les travaux en dehors de la période de nidation et d'élevage des oiseaux aquatiques.
Plusieurs résidents de la municipalité de Les Cèdres ont fait part de leurs préoccupations quant au bruit causé par les véhicules transportant les matériaux. Hydro-Québec compte prendre les mesures nécessaires pour réduire au minimum les impacts sur les résidents.
Toute personne, groupe ou municipalité désirant s’y opposer doit faire une demande par écrite au plus tard le 30 décembre, à l’adresse suivante: Cabinet de la ministre, édifice Marie-Guyart, 675, boulevard René Lévesque Est, 30e étage, Québec, G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.
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