Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs
Le personnel de soutien scolaire veut se faire entendre
Ils étaient plus d'une centaine d'employés de soutien affiliés au Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL) à manifester sur l'avenue Saint-Charles, à Vaudreuil-Dorion, ce mardi.
Rassemblés devant les bureaux administratifs du Centre de services scolaire des Trois-Lacs, les manifestants entamaient leur première, de trois, journée de grève.
« Après un an de négociation, des dizaines de rencontres aux tables, beaucoup d’échanges à travers les médias, des actions de mobilisation et de visibilité partout au Québec, une manifestation monstre qui a rassemblé 100 000 personnes dans les rues de Montréal, une première séquence de grève le 6 novembre et un mandat à 93 % en faveur d’une grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, il faut croire que le gouvernement attend nos trois journées de grève pour bouger, si désolant cela soit-il. Soyons clairs, le gouvernement est entièrement responsable de la tenue de ces trois journées de grève », a indiqué Éric Vézina, président du SPSTL-CSQ.
Le personnel de soutien scolaire représente 40 % des personnes travaillant dans les écoles de la province. Au Centre de services scolaire des Trois-Lacs, on compte 1 335 membres du personnel de soutien scolaire répartis dans 41 classes d’emplois différentes.
Que ce soit le personnel administratif, manuel, technique, paratechnique ou des services directs aux élèves, ces personnes contribuent à l’éducation en appuyant le travail du personnel enseignant, professionnel et de direction.
Le problème de la pénurie de personnel représente un enjeu majeur pour les membres du SPSTL-CSQ. C'est pourquoi les membres réclament des mesures bien précises pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel.
« Cela passe par des emplois de qualité avec des postes à temps complet, la fin des horaires brisés, la valorisation de tous les emplois de soutien scolaire et la conciliation famille-travail. Il faut des gestes concrets ainsi qu’une écoute active du gouvernement pour régler ces problèmes », indiquait, en septembre dernier, Éric Vézina.
La grande majorité du personnel de soutien scolaire n’a pas d’horaire continu, travaille un petit nombre d’heures, subit la mise à pied cyclique, effectue du travail en dehors de l'horaire régulier sans reconnaissance, n’a pas de temps ou très peu de concertation avec l'équipe-école et n’a pas de temps ou pas suffisamment de temps de préparation reconnu.
« Comment le gouvernement peut-il juger que ces demandes sont exagérées? Nous voulons de meilleures conditions de travail dans le but de donner les services auxquels tous les élèves ont droit », explique M. Vézina.
D’une seule voix, un Front commun mobilisé plus que jamais
« Partout à travers le Québec, on entend aujourd’hui le son de notre colère! La voix du Front commun, celle de la solidarité et de la détermination aussi. Devant les écoles, les établissements scolaires, les cégeps, les hôpitaux, les CIUSSS, etc. Partout, les couleurs du Front commun sont visibles pour marquer la solidarité de notre mouvement », conclut le président du SPSTL-CSQ.
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