Les 21, 22 et 23 novembre
Négociations: Les syndicats sont prêts à entamer un 72 heures de grève
À moins qu'une entente soit conclue entre les travailleurs du monde scolaire et Québec, trois autres journées de grève complètes cette fois seront tenues les 21, 22 et 23 novembre prochain.
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Une première grève en près de 25 ans pour les membres de la FIQ
La présidente du Syndicat de l'enseignement de la région de Vaudreuil, Véronique Lefebvre, en a fait l'annonce, ce lundi, alors qu'une première grève de courte durée se tenait sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges.
Le débrayage de 72 heures impliquerait également les membres du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs ainsi que le Syndicat du personnel professionnel de l'éducation du Nunavik et de l'Ouest de Montréal. Notons que les trois organisations syndicales locales sont affiliées au Front commun.
Dans un communiqué, le Front commun à laissé savoir que l'ensemble de ses membres seront prêts à descendre dans les rues si rien ne bouge aux tables de négociations.
« L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.
« Nos travailleurs sont écoeurés. Leur tâche ne fait que s'alourdir. Ils n'ont plus le temps de corriger ni de planifier leurs cours parce qu'ils font plein d'autres choses. Ça, c'est sans parler de la composition de la classe, le nombre trop élevé d'élèves ayant besoin de suivis spécialisés par classe » confiait à Néomédia, la présidente du SERV rencontrée sur le terrain ce lundi, Véronique Lefebvre.
Toujours selon Mme Lefebvre, les salaires sont aussi un enjeu de taille dans la présente négociation. « Nous n'avons toujours pas atteint la moyenne canadienne. C'est inacceptable. Si le gouvernement ne veut pas mettre les parents dans le trouble, la balle est dans son camp », clame-t-elle.
Régi par la Fédération autonome de l'enseignement, le Syndicat de l'enseignement des Seigneuries (SES) prévoit enclencher une grève générale illimitée dès le 23 novembre. Rappelons, que le SES représente les enseignants du secondaire, de la formation professionnelle et de la formation aux adultes du Centre de services scolaire des Trois-Lacs.
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