Réfugiés
Réfugiés: Anne Quach presse le gouvernement d'agir
Par Salle des nouvelles
Anne Minh-Thu Quach, députée dans Salaberry-Suroît, demande formellement au gouvernement Trudeau d’agir pour que l’arrivée des réfugiés se fasse de manière légale et sécuritaire.
Depuis plusieurs semaines, malgré la suspension temporaire du décret de Donald Trump, la peur que celui-ci a générée, , a fait en sorte que des dizaines de réfugiés vulnérables franchissent la frontière, notamment près de Hemmingford et Dundee, pour se rendre au Canada dans des circonstances irrégulières et parfois, dangereuses.
« Depuis l’élection du président Donald Trump, il m’apparaît clair que notre pays doit en faire plus pour renforcer la sécurité à nos frontières et pour accueillir les réfugiés qui fuient les États-Unis. Je demande au gouvernement libéral de suspendre immédiatement l’Entente sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis, puisque le décret présidentiel, même suspendu, constitue un énorme changement dans le système américain d’accueil des réfugiés. L’Entente sur les tiers pays sûrs se base sur le principe suivant : les réfugiés qui demandent l’asile ne peuvent présenter une demande dans un autre pays (par exemple le Canada) si le premier pays auquel ils ont présenté une demande (soit les États-Unis) est désigné comme tiers pays sûr. Étant donné l’interdiction discriminatoire imposée par le président Trump, comment le Canada peut-il être convaincu que le système américain de protection des réfugiés est un refuge sûr pour les réfugiés? La suspension de l’Entente permettra une arrivée plus sécuritaire des réfugiés qui veulent demeurer au Canada au lieu qu’ils passent la frontière illégalement par grand froid.», explique la députée.
Anne Quach a également discuté avec Jean-Pierre Fortin, le président du syndicat des douanes et de l’immigration. Elle partage son point de vue: le gouvernement libéral doit développer une stratégie à long terme pour gérer les conséquences des actions de l’administration Trump et renforcer l’agence des services frontaliers (ASFC).
« Plus de 1000 postes ont été coupés sous Stephen Harper et le gouvernement Trudeau n’a donné pour l’instant aucun signe de réinvestissement dans ce dossier. J’espère que le budget 2017 annoncera un réengagement du gouvernement Trudeau envers l’ASFC.», affirme Anne Quach.
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