Nouvelle plateforme de la Sûreté du Québec
Des crimes non résolus dans Vaudreuil-Soulanges refont surface
Des crimes survenus sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges, et des environs, et datant principalement des années 1970 refont surface suite à la mise en ligne, par la Sûreté du Québec, d’un tout nouveau site Web consacré à ces dossiers.
Lancée ce mardi, la nouvelle plateforme de dossiers non résolus de la Sûreté du Québec recense près de 300 dossiers toujours ouverts et dont la SQ espère trouver des réponses.
Parmi les crimes recensés, sept se sont déroulés dans Vaudreuil-Soulanges et les environs:
Alban Lebreton: 22 septembre 1978, Pointe-des-Cascades
Alban Lebreton, âgé de 42 ans, a été vu pour la dernière fois par une connaissance, le vendredi 22 septembre 1978 vers 13 h sur la rue St-Denis à Montréal. Le 25 septembre 1978, le véhicule d’Alban Lebreton a été retrouvé abandonné dans l'eau, le long du canal Soulanges à Pointe-des-Cascades. Le 2 octobre 1978, un passant a découvert la victime décédée dans un boisé près du lac St-Louis. L’enquête démontre que Monsieur Lebreton a été victime d’un homicide.
Ralph Vitale et Honorata Stroczkowska, 14 mai 1973, Saint-Lazare
Le 14 mai 1973, les corps de Ralph Vitale, âgé de 40 ans et de Honorata Stroczkowska, âgée de 20 ans, ont été découverts à l’intérieur de leur domicile du chemin Saint-Louis à Saint-Lazare. Le couple a été victime d’un double meurtre. Madame Stroczkowska travaillait comme secrétaire et était en couple avec Ralph Vitale depuis environ six mois. Monsieur Vitale travaillait dans le domaine des bars et possédait également un commerce.
Fidèle Deshaies, 20 mai 1970, Coteau-du-Lac
Fidèle Deshaies a travaillé pour le ministère de la Justice sur une période de 20 ans. Il était greffier et juge de paix à la Cour supérieure dans le district de Salaberry-de-Valleyfield. Il était reconnu comme un individu tranquille et routinier. C’est au courant de la nuit du 19 au 20 mai 1970 que son ex-conjointe a signalé sa disparition.
Le corps de M. Deshaies a été découvert le 27 avril 1971 sur la terre d’une érablière de Coteau-du-Lac à quelques kilomètres de Valleyfield. Le dimanche 17 mai 1970, il avait demandé à un ami de l'accompagner pour rendre visite à son fils, c’est la dernière fois qu’il a été vu vivant.
John Micheal Stewart, 30 avril 1977, Sainte-Madeleine-de-Rigaud
Le 30 avril 1977, le corps de John-Michael Stewart fut trouvé, dans un secteur boisé, dans la région de Ste-Madeleine de Rigaud par un couple qui marchait sur leur terre. Il avait été vu pour la dernière fois le 27 avril 1977, dans un chalet du secteur du Lac Solar à Lakefield. Il avait alors mentionné devoir quitter pour les États-Unis, dans le secteur du Lac Champlain en compagnie d'un autre individu pour revenir quelques jours plus tard, soit vers le 1er mai.
Georgette Mallet, 15 mars 1973, Sainte-Anne-de-Bellevue
Le 24 avril 1973, vers 16 h, des adolescents en canot sur la rivière des Outaouais, entre Sainte-Anne-de-Bellevue et l'île Belleville, ont fait la découverte d'un corps flottant à la surface de l'eau. Une fois le corps ramené à la rive, on a constaté qu'il s'agissait de celui d'une femme, qui sera identifiée ultérieurement comme étant Georgette Mallet, 24 ans. Le corps présentait des marques de violence. Le 15 mars 1973, une connaissance de Madame Mallet avait signalé la disparition de cette dernière à la police de Montréal.
Léo Desjardins, 14 février 1975, Salaberry-de-Valleyfield
Le 14 février 1975, Léo Desjardins a quitté le bar Champlain situé sur la rue Saint-Laurent à Valleyfield, avec deux de ses amis à bord d’un véhicule. Un peu plus tard, ce même véhicule a été intercepté par plusieurs individus et Léo Desjardins a été victime d’une violente agression. Suite à cette agression, il a succombé à ses blessures.
Des décennies de recherches
Chaque dossier d’enquête de meurtre ou de meurtre présumé demeure actif jusqu’à sa résolution. Même après des décennies, la moindre information du public peut permettre aux enquêteuses et enquêteurs d’avoir de nouvelles pistes, voire de mener à une finalité positive.
« Même dans des dossiers datant des années 1970, il est possible, aujourd’hui, de trouver de nouveaux éléments d’enquêtes. Quand un nouvel enquêteur prend en charge un dossier, il l’étudie, regarde si de nouvelles informations sont disponibles, mais surtout, il apporte un regard nouveau », explique à Néomédia, le porte-parole Nicolas Scholtus.
Les nouvelles technologies peuvent aussi être mises à contribution dans les recherches, tout comme les nouvelles méthodes d’enquête.
« Dans certains dossiers, on peut faire des analyses d’ADN parce que nous avons maintenant cette expertise. On peut donc faire certaines associations », conclut le porte-parole.
Les citoyens sont invités à consulter le site Internet des dossiers non résolus et à le partager. De nouvelles informations et des nouveaux cas y sont ajoutés régulièrement.
Toute personne qui détiendrait de l’information peut la transmettre de façon confidentielle en contactant la Centrale d’information criminelle à l’adresse courriel [email protected] ou par téléphone au 1 800 659-4264.
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1 commentaires
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Vous parlez d'un nouveau site web pour les dossiers non résolus, mais vous ne donnez pas l'adresse.
Ce serait bien de l'avoir.
Merci