Selon lui, la situation se produit très souvent
Un agriculteur des Cèdres dénonce un dépôt sauvage de bardeau chez lui
Un agriculteur des Cèdres a eu une mauvaise surprise en ce samedi matin 12 avril, alors qu'il a aperçu, sur une partie de son terrain, un dépôt sauvage de bardeau de toiture, sans doute laissé sur place par un entrepreneur au cours des dernières heures. Néomédia a pu s'entretenir avec Matthew Dewarin pour comprendre les circonstances entourant l'arrivée de ce dépotoir à ciel ouvert.
« Selon toute vraisemblance, le tas de bardeau serait arrivé là ce vendredi vers 21h30. C'est plausible, car hier soir, nous étions sortis et à notre retour à la maison, on pouvait apercevoir du papier de bardeau aux abords du chemin Saint-Dominique», lance le producteur agricole au lendemain de l'incident.
Le tas prend place près du stationnement d'accès à la piste cyclable sur le chemin Saint-Dominique. D'ailleurs, certains débris empiètent sur la voie cyclable, tandis que l'autre moitié est situé sur la terre de M. Dewarin.
Surprenant...pas tellement
Si la situation peut en surprendre plusieurs, pour l'homme, c'est presque chose courante. « C'est loin d'être la première fois que je retrouve des débris de toutes sortes sur mes terres ou dans mes champs. Ça se produit un à deux fois par année au minimum. Même que dans mes champs, c'est régulier. Habituellement, quand ça arrive, c'est moi qui doit s'arranger avec le nettoyage. Là, je ne sais pas ce qui va arriver, vu que le tas empiète sur la voie cyclable. Je vais appeler un employé de la Ville tantôt, mais ça m'étonnerait qu'il se déplace pour ça un samedi», résume-t-il.
Pourquoi les entrepreneurs en construction abandonnent-ils des débris dans la nature? Pour l'agriculteur, la raison est fort simple. « Ils ne peuvent pas accéder aux écocentres. Si ces derniers étaient ouverts plus longtemps ou encore les fins de semaine, je suis certain que ça règlerait le problème. Les horaires et les matières acceptées sur place doivent être plus souples pour éviter que des situations comme celle-là se produisent.»
M. Dewarin a aussi contacté les autorités pour rapporter le méfait. « Si la police ne peut pas attraper les malfaiteurs sur le fait, ils ne peuvent rien faire. Dans le tas, j'ai trouvé des factures avec un numéro de carte de crédit qui permettrait de remonter directement à la source, mais on me dit qu'on ne peut rien faire. Ce n'est pas à moi de jouer au détective, j'ai déjà assez de chose à faire comme ça», conclut celui dont l'entreprise compte plus de 600 hectares de grandes cultures et qui produit environ 1 200 tonnes de farine blanche biologique annuellement.
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