Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pollution et contamination

L’environnement et les feux de camp

durée 13h00
4 août 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Benjamin Richer
email
Par Benjamin Richer, Journaliste

Les flammes se mettent à danser, le bois crépite, le soleil se fait de plus en plus rare. Incontournable de l’été, le feu de camp est toujours aussi populaire. Il n’est en revanche pas sans effets sur l’environnement.

En camping, ou tout simplement dans sa cour arrière, un feu de camp est pour plusieurs une occasion parfaite pour se réunir à la tombée de la nuit. Sans faire le trouble-fête, cette activité comporte toutefois des effets néfastes sur l’environnement.

Pollution de l’air

Selon une étude réalisée en 2019 par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) dans le parc de la Yamaska, la qualité de l'air, après une soirée autour d'un feu de camp, se retrouve jusqu’à quatre fois plus pollué qu’au centre-ville de Montréal.

L’exposition de courte durée à la fumée n’aurait cependant pas d’effets significatifs sur la santé humaine. Cela ne prendrait que quelques heures avant que l'air retrouve des niveaux normaux. 

Un feu de camp contribue malgré tout à la libération de carbone dans l’atmosphère. Un feu brûlant pendant une durée de 9 heures équivaut à une voiture intermédiaire roulant pendant une année complète selon Environnement Canada. Ce sont tous les efforts de l’arbre à stocker le carbone présent dans l’air dans sa matière qui sont gâchés.

Limiter les impacts

Pour réduire la pollution liée à la combustion du bois, il est recommandé d’utiliser du bois sec, car ce dernier aura tendance à produire plus de chaleur et libèrera moins de contaminants dans l’air. Le bois humide peut, en plus de ces composés chimiques néfastes, contenir des moisissures. 

Le bois franc, contrairement au résineux, est également recommandé. Il faut finalement éviter les bois peints, traités ou vernis. Un truc pour savoir si le bois est suffisamment sec et de qualité est de cogner deux buches ensemble, ce qui émet un son de résonnance.

Contamination

Les feux de camp, outre les risques d’incendie lorsque le temps est sec, peuvent aussi avoir des impacts sur la faune et la flore locale.

Ce risque n’est pas tant lié à la combustion, mais plutôt au bois transporté d’un endroit à l’autre. Des espèces envahissantes, telles que l’agrile du frêne, faisant des ravages un peu partout, peuvent s’y loger.

La Sépaq et Parcs Canada invitent donc les campeurs et acheter du bois une fois rendu à destination. Ce dernier est conçu à cet effet. Il a été coupé et séché sur place.

Il faut finalement éviter de prendre du bois mort dans la forêt, car ce dernier joue un rôle clé dans l’écosystème en étant la source de nutriment, ou le refuge d’animaux. Celui-ci contribue finalement à la décomposition par les champignons et autres espèces, un élément essentiel au bien-être des boisés.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


22 novembre 2024

Vaudreuil-Dorion reçoit 4 fleurons

La Ville de Vaudreuil-Dorion s’est vu remettre son attestation officielle de 4 fleurons à l’occasion du 19e dévoilement de la classification horticole des municipalités évaluées en 2024, qui s’est tenu à la Salle Théâtre La Scène de Saint-Hyacinthe.Elle a su conserver ses 4 fleurons grâce à ses efforts constants au cours des trois dernières années. ...

21 novembre 2024

La Municipalité des Coteaux encadre les travaux près de la Rivière Delisle

C'est le mercredi 13 novembre que la Municipalité des Coteaux conviait les riverains de la rivière Delisle à une séance d'information sur son Règlement de contrôle intérimaire applicable aux abords de la rivière Delisle. La rencontre a eu lieu au 21 rue Prieur en présence d'une quarantaine de citoyens et de différents intervenants.  Rappelons ...

21 novembre 2024

La MRC veut une approche plus résiliente pour les zones inondables

Ce mercredi 20 novembre, les représentants de la MRC de Vaudreuil-Soulanges conviaient les médias locaux à un breffage technique portant sur les zones inondables. Le préfet Patrick Bousez et le directeur général Alexandre Lambert ont expliqué les raisons pour lesquelles l'instance régionale demande au gouvernement des  modifications pour une ...