Le candidat libéral a récolté près de 20 000 votes
« Je suis fier de ma campagne et d’avoir réussi à mobiliser les jeunes de notre circonscription », Marc Faubert
Malgré une défaite aux mains de la bloquiste Claude DeBellefeuille dans Salaberry-Suroît, le candidat du Parti libéral du Canada, Marc Faubert s’est dit fier de sa campagne. « Je suis content d’avoir mobilisé des jeunes de la région. J’étais le candidat qui avait la plus jeune équipe autour de lui et tout le monde a rempli son rôle avec brio », précisait l’homme d’affaires à la suite de sa défaite.
Rencontré à son local électoral de Salaberry-de-Valleyfield dans les minutes qui ont suivi l’annonce officielle de sa défaite, il s’est dit serein malgré tout. « C’est une décision de la population et je la respecte. Je félicite Mme DeBellefeuille pour sa victoire et Joan Gottman pour leur belle campagne. Pour ma part, j’ai trouvé les quarante derniers jours très enrichissants sur le plan personnel. J’ai grandi à travers cette expérience politique », résumait-il.
Une victoire nationale, malgré une déception locale
Notons que M. Faubert a recueilli presque 20 000 votes, soit près de 30 % dans Salaberry-Suroît. « Ces électeurs ont bien compris mon message. Des enjeux comme la famille, le logement abordable, l’économie et l’environnement, ça touche beaucoup de monde. Dans les prochains jours, on va analyser où le Québec a décidé d’aller. Le Bloc a fait élire trois fois plus de députés cette année qu’en 2015. Ça veut dire quelque chose », ajoute-t-il.
En dépit de sa propre défaite, M. Faubert s’est réjoui de l’élection d’un gouvernement libéral minoritaire. « C’est une victoire en quelque sorte. Ce n’est pas évident de faire réélire un gouvernement. Je suis fier de la campagne de Justin Trudeau, ce n’est pas facile quand tu es à la tête du gouvernement sortant. Les gens cherchent à te taper dessus et tu dois toujours montrer tes réalisations à la population. »
Salaberry-Suroît: une circonscription libérale…un jour?
M. Faubert s’est dit convaincu que Salaberry-Suroît passera, un jour, du bleu au rouge en revenant dans le giron libéral. « Si je me suis lancé dans l’aventure de la politique fédérale, c’est parce que les valeurs du Parti libéral me rejoignent. Je croyais réellement que la population était prête à avoir une place à la table décisionnelle. J’y crois toujours et je suis certain qu’un jour, la population ira vers cette alternative. Il faut croire que pour le moment, mon message n’était pas aussi clair que je le pensais.
« Je vais continuer mon chemin demain. Je focalise sur le positif comme le faut que j’ai réussi à reconstruire l’Asssociation libérale locale qui était à terre et que j’ai mobilisé pas mal de monde autour de moi. J’ai vécu une belle expérience en rencontrant des gens et en menant une campagne de terrain », concluait-il.
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