Entrevue vidéo
Un premier roman pour le Polycarpien Michel-Maxime Legault
Le mardi 20 février dernier, le roman Michelin est apparu dans toutes les librairies de la province. L'ouvrage est signé par le Polycarpien Michel-Maxime Legault qui a passé son enfance au sein d'une famille de sept enfants dont les parents exploitaient une ferme de la rue Élie-Auclair. Entrevue vidéo avec le comédien nouvellement écrivain.
Michelin, nom que l’auteur aurait pu porter à sa naissance, est un récit funambule, arpentant la ligne entre l’intime et l’ironie délicieuse au fil de son exploration de la vie rurale des années 1980 et de la perturbation qu’y crée la différence. L’auteur se livre avec le recul de ses quarante ans, une belle journée d’été à la ferme, à l’instar de son père abattant des poulets. Il aborde dans son monologue son parcours, St-Polycarpe, sa famille colorée, ses parents bienveillants et, bien sûr, la vie à la campagne.
« C'est un récit autobiographique. Dans le premier chapitre, on apprend pourquoi je suis passé de Michel Legault à Michel-Maxime Legault. À ce jour, en 2024, ma famille est toujours propriétaire de la ferme. C'est mon frère et mon cousin qui l'exploite. Je retourne donc sur une base quotidienne à Saint-Polycarpe où j'ai encore toutes mes habitudes comme mon dentiste et autre (rires). C'est certain que les gens de ce coin de pays vont reconnaître des clins d'oeil à mon patelin natal dans le livre», raconte-t-il.
Les Éditions Quartz décrivent le premier ouvrage de Michel-Maxime comme un étant drôle, touchant et captivant. Ce premier texte, véritable récit initiatique, qui oscille entre le récit, le théâtre et la poésie, maintient tout le charme et l’humour qu’on connaît du travail de Michel-Maxime Legault.
« J'ai failli m'appeler Michelin à la naissance. Le livre raconte donc l'histoire de ce qu'aurait été ma vie, selon moi, avec ce prénom », titille-t-il.
Voici un extrait du livre:
Quand j’avais demandé à ma sœur schizophrène qui avait toute sa tête
« Comment on fait pour aller là, à Fort Boyard ? »,
elle m’avait répondu « Ben, faut être artiste pour aller là certain. »
Illumination.
Ce serait ça alors mon cheval de bataille.
L’objectif à atteindre.
Devenir un artiste pour aller à… Fort Boyard.
Partir.
Crisser mon camp.
Monter dans le zodiac vers le fort Boyard et fuir la ferme à toute allure.
Ce roman, drôle et lucide, se présente comme une tendre critique du milieu rural dans lequel on peut y lire une lettre d’amour en filigrane. Michelin transporte le dans un univers poignant, mais plein d’humour, mêlant les souvenirs d'une époque révolue et les réalités intemporelles de la vie en région, poursuivent les Éditions Quartz.
Un livre, deux projets
Dans deux semaines, soit le 6 mars, Michelin sera transporté du papier à la scène alors qu'une pièce de théâtre du même nom sera présentée sur les planches. Michel-Maxime signe les textes en plus de jouer le rôle principal dans le projet.
« Les textes de la pièce sont différents de ceux du livre. Je trouve que c'est un défi de jouer ce rôle même si je signe les textes parce que je suis très proche du sujet, c'est ma vie dont on parle. Je ne veux pas décevoir mes proches qui auront la chance de voir la pièce et de lire le livre», ajoute-t-il.
Éventuellement, la pièce de théâtre pourrait être présentée dans la région du Suroît et même à Saint-Polycarpe selon les confidences faites à Néomédia par l'auteur qui a franchi le cap de la quarantaine. Des pourparlers sont en cours pour présenter la pièce à l'école secondaire Soulanges, soit celle où l'auteur a étudié. Un beau retour dans le temps si cela se concrétise.
On peut se procurer le livre Michel dans toutes les librairies de la province au coût de 20$ ou via le site Les Libraires au https://www.leslibraires.ca/livres/michelin-michel-maxime-legault-9782924031605.html.
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