Au 405 cette année
Lancement de la programmation du Festival de musique Artefact
Le Festival de musique Artefact, qui avait lieu sur la place Dumont, sera cette année dans le fameux parc Le 405 sur l’avenue Saint-Charles à Vaudreuil-Dorion les 3 et 4 septembre. Voici à quoi peuvent s’attendre les festivaliers.
Fidèle à son habitude, le festival mettra une fois de plus de l’avant des artistes de la scène émergente québécoise, ainsi que d’autres plus établis.
Depuis 2011, des artistes comme Hubert Lenoir, Klô Pelgag, Louis-Jean Cormier, Charlotte Cardin, Galaxie, Matt Holubowski, Marie-Pierre Arthur, Beyries, Les Soeurs Boulay, Lisa LeBlanc, Koriass, Karim Ouellet, Half Moon Run, Groenland et les Dead Obies ont foulé la scène du festival.
Cette édition, qui se tiendra au nouveau parc Le 405, promet avec des artistes invités plus qu’intéressants. Les exposants, les artistes visuels, ainsi que les foodtrucks seront de retour afin de combler les festivaliers.
En raison des limitations dues à la COVID-19, l’événement ne peut accueillir que 500 personnes par soir. Réservez vite vos places sur le site Web du festival.
Vendredi 3 septembre
La programmation du Festival de musique Artefact s’amorcera le 3 septembre à 18h00 avec la prestation de Super Plage, aux sonorités french-pop. « Super Plage, c’est chaud, c’est sexy, c’est la trame sonore de ta vie pour t’assurer que l’été ne se termine jamais », mentionne-t-on sur le site Web du festival. Formé à la fin de 2019, le projet électro-pop du Rimouskois Jules Henry vous transportera dans un univers éclaté sur les vagues d’un beau party.
La soirée se poursuivra avec Reno McCarthy. L’artiste montréalais s’est démarqué une première fois en 2019 avec la sortie de son album Counterglow avant de proposer un EP folk plus intime à la suite de la mort de son père en 2020. Il revient cette fois-ci avec son deuxième album, Run Up River. McCarthy vous séduira grâce à sa musique pop alternative, sa personnalité et sa fougue en spectacle.
Cette première journée se conclura avec la formidable Martha Wainright. L’auteure-compositrice-interprète chantera assurément ses succès, mais également les pièces de son dernier album, tout frais de la fin du mois d’août, Love Will Be Reborn, son cinquième en carrière. « Cet ouvrage, riche en matériel original, est inspiré des récentes années qu’a vécues l’artiste, lesquelles ont été à la fois moment de solitude et de clarté dans une recherche d’optimisme et de joie », précise le Festival Artefact.
Samedi 4 septembre
Après une première soirée électrisante, celle du samedi risque de ne pas vous décevoir en débutant avec Laroie. L’artiste, au nom de Gab Godon, s’est illustrée au sein du duo Heartstreets avant de lancer ce projet solo qui « a l'ambition de vouloir rapprocher les gens par des chansons qui font se sentir bien ». Après avoir joué dans le cadre de plusieurs vitrines et festivals comme Osheaga, le Festival international de jazz de Montréal et bien plus encore, elle a lancé son premier EP en août 2020 et arrive avec une deuxième, Speed of Life, qui paraîtra le 3 septembre prochain.
Les festivaliers auront ensuite la chance de voir Laurence-Anne, qui se taille de plus en plus une place sur la scène culturelle québécoise. Autodidacte, avec un style entre l’indie folk minimaliste et une approche plus rock, elle se démarque en 2017 en se rendant jusqu’à la finale des Francouvertes. Elle atteint ensuite en 2019 la liste du prix Polaris et le sommet du palmarès des albums francophones de l’année à CISM avec son album Première apparition. Avec son EP Accident, et un deuxième album, Musivision paru le 23 avril, elle saura vous captiver.
Le festival se termine avec un artiste bien connu du grand public, soit Vincent Vallières. Ce dernier, par l’entremise d’un spectacle solo lancé en 2020, revisite son imposant répertoire, ainsi que des pièces de son nouvel album à paraître le 6 novembre. « La chanson va laisser place à la parole, à l’échange, et le contraire sera tout aussi vrai. Un spectacle à l’image de cet incontournable de la chanson québécoise: rassembleur, vivant et authentique », conclut-on sur le site Web du festival.