La Ville a pratiquement vendu tous les terrains qu'elle possédait
Avis de réserve imposé sur deux terrains industriels par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield
La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a profité de la réunion régulière du conseil municipal de ce mardi 16 août pour imposer deux avis de réserve sur des terrains situés en zone industrielle.
Concrètement, cette démarche fait en sorte que les propriétaires ne peuvent pas investir sur leurs terrains de manière à en faire augmenter la valeur, car il y a une possibilité que la Ville en fasse l'acquisition.
Cette initiative a été prise dans un contexte où les espaces industriels se font de plus en plus rares à Salaberry-de-Valleyfield. « Nous aurons bientôt vendus tous les terrains destinés à ces fins qui nous appartiennent. Nous avons donc décidé d’inciter les propriétaires de lots privés à développer leurs parcelles vacantes. Nous débutons donc en imposant un avis de réserve sur deux emplacements situés dans le parc industriels Arthur-Miron et dans le parc portuaire Perron», a résumé le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux.
La première entreprise à voir un avis de réserve être imposé sur l'un de ses terrains est les Jardins W.G. Charlebois. Des pourparlers seraient déjà en cours avec les dirigeants de celle-ci selon ce qu'à précisé M. Lemieux lors de l'assemblée du conseil.
Le second lieu visé par cette mesure prend place à côté de l'ancienne usine EKA Chimie, qui n'opère plus depuis 2018 et qui est la propriété d'une entreprise basée aux États-Unis.
« Les trois options offertes aux entrepreneurs concernés sont de trouver des acheteurs pour ces espaces, de les acheter en totalité ou en parler ou, en tout dernier recours, d'être expropriés si aucun accord ne survient dans le dossier. Évidemment, nous espérons ne pas nous rendre jusqu'à cette ultime solution», a ajouté M. Lemieux.
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