Grossesse
Malgré la pénurie de main-d’oeuvre, elle peine à se trouver un emploi
Alors que plusieurs entreprises au Québec sont confrontées à une pénurie de main-d’oeuvre, Mélika Meunier peine à se trouver un emploi. La jeune femme de 20 ans porte son premier enfant, une réalité qui pousserait les employeurs à ne pas l’engager.
« Récemment, j’ai été engagé dans un commerce de la MRC de Vaudreuil-Soulanges. À mon deuxième jour, j’ai appris que j’étais enceinte. Par souci de transparence et d’honnêteté, je l’ai annoncé à mon employeur. Quelques heures après, j’étais congédié sous prétexte qu’une ancienne employée voulait reprendre le poste », raconte-t-elle à Néomédia Vaudreuil-Soulanges.
Pourtant dans les jours qui ont suivi, l’entreprise affichait le poste occupé par Mélika avant son congédiement. « Lors de ma formation, tout avait bien été. Comme j’étais déjà familière avec la caisse enregistreuse, je n’avais pas grand chose à apprendre. Le jour même, après mon annonce, le patron et le gérant m’ont convié dans le bureau pour m’annoncer la nouvelle », rapporte-t-elle.
Quelques heures auparavant, la jeune femme avait reçu son horaire pour la semaine en cours. Au cours des jours qui ont suivi son congédiement, Mélika a déposé une plainte aux normes du travail pour pratique interdite car elle estime que son renvoi est directement lié à sa grossesse.
Toujours pas d’emploi
À ce jour, la jeune femme qui ne demande qu’à travailler n’a toujours pas trouvé d’emploi. « J’ai pas le choix de dire que je suis enceinte à mon futur employeur. Plusieurs me disent que ça ne marcheras pas quand je leur en parle. Ça fait trois fois que ça m’arrive depuis mon congédiement. Tout ce que je veux, c’est pouvoir subvenir à nos besoins », conclut-elle.
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