Le cybercommerce prend de l’essor même au Québec
Par Alexandre Derieux, Journaliste
La révolution digitale se poursuit et avec elle l’essor du cybercommerce. En 2014, la valeur des achats faits sur Internet par les Québécois a atteint 6,6 milliards $* et les trois quarts* de ces achats ont été faits sur les sites d’entreprises en dehors des frontières québécoises dont beaucoup sont américaines.
Pourquoi autant d’achats à l’étranger? Seules 12 %* des entreprises québécoises possèdent une boutique en ligne! Afin de se pencher sur cette nouvelle habitude d’achat Néomédia.com est allé à la rencontre de Julien Catan, responsable de la Boutique 123 et spécialiste cybercommerce chez BJ Media à Vaudreuil-Dorion.
Le cybercommerce apporte trafic et visibilité
« Le cybercommerce permet aux entreprises de présenter facilement l’ensemble de leur catalogue. À partir du moment où le site est bien présenté et organisé, chaque produit est visible tandis qu’en magasin, il arrive que certains produits ne soient pas visibles par les clients », explique d’entrée de jeu Julien Catan. Selon lui, cet avantage permet de drainer du trafic en s’appuyant sur deux types d’acheteurs :
→ Ceux qui vont se servir du site pour bien préparer leurs achats, évaluer toutes les possibilités pour ensuite acheter en magasin ou directement sur le site.
→ Ceux qui vont faire leur choix en magasin, mais qui vont préférer acheter sur Internet (pour ne pas faire la queue, pour ne pas transporter ses achats, etc.).
Un Québécois sur deux a acheté au moins un produit en ligne en 2014
« Les consommateurs sont maintenant habitués à commander en ligne, continue-t-il. Entre les applications mobiles, les sites d’achats comme eBay ou Amazon, les réservations de billets d’avion ou de voyage, les commandes en ligne explosent. » Pour preuve : un Québécois sur deux a acheté au moins un produit en ligne au cours de l’année 2014*.
C’est pourquoi les entreprises s’assurent de la satisfaction des clients suite à leur achat en ligne et cherchent à recréer cette relation de confiance avec le client, est d’avis M. Catan. « Il attire également l’attention sur le lien permanent entretenu avec le consommateur qui peut désormais magasiner à toute heure du jour et de la nuit! »
Ce qui se vend en magasin se vend aussi en ligne
Interrogé sur l’hésitation des entreprises à franchir le pas, Julien Catan assure : « Absolument tout peut se vendre en ligne! » Il appuie son propos en citant les emballages spécifiques pour conserver la fraîcheur des produits (pour conserver les produits périssables), pour protéger les produits fragiles…
« Il y a 10 ans, il était inconcevable pour une entreprise de ne pas être dans les annuaires téléphoniques tant elle perdait en visibilité. Le parallèle peut se faire avec le cybercommerce, croit-il. Notons que près de 80 %* des internautes québécois vont d’abord se renseigner en ligne avant d’effectuer leur achat », conclut-il
*Source : Le CEFRIO
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