La fièvre des séries change la donne pour de nombreux commerces
Une participation des Canadiens de Montréal en séries éliminatoires change la donne dans bien des commerces en province. La région de Vaudreuil-Soulanges n’est pas épargnée par cette fièvre contagieuse.
« C’est plus tranquille lors du premier match des séries, mais plus le Canadien avance, plus c’est achalandé. Ils sont plusieurs à appeler pour réserver des places parce qu’effectivement elles partiront rapidement. On double facilement notre clientèle lors de ces rencontres, mentionne Suzy Bienvenu, gérante au Boston Pizza à Vaudreuil-Dorion.
Je ne peux pas dire de pourcentage précis pour la consommation des clients lors de ces matchs, mais c’est sûr que le volume est plus grand », ajoute-t-elle.
C’est le même son de cloche du côté du McKibbin’s Irish Pub à Vaudreuil-Dorion. « C’est très bon pour nous. Je remplis déjà les vendredis et les samedis, mais les dimanches, avec un match des Canadiens en séries, j’augmente ma clientèle de 100 %. Je peux dire que c’est la même chose un soir dans la semaine comme un mercredi », soutient Nick, propriétaire du Irish Pub.
La série opposant le Canadien de Montréal aux Sénateurs d’Ottawa pourrait également attirer de la clientèle de l’Ontario voire même de la capitale canadienne. « Je ne serais pas surprise d’en voir », ajoute la gérante Suzy Bienvenu.
Le Canadien en séries éliminatoires n’est toutefois pas que synonyme de rentabilité pour tous les commerces. Richard Chartrand, copropriétaire de Chez Maurice à Saint-Lazare en sait quelque chose. « Notre bar sportif a une capacité de 80 personnes comparativement à notre salle de spectacle, qui est plus grande. L’année dernière, je suis passé de 300 clients à 50 lors des matchs des Canadiens en séries. Je fais de bonnes affaires, mais pas autant que les soirs de spectacle. J’ai donc arrêté d’en tenir lors des séries qui impliquent le Canadien note M. Chartrand.
Ce dernier indique être touché par les séries que depuis 2-3 ans. « Le Canadien n’était pas bon avant ça. Il y a avait moins d’engouement pour les séries », termine-t-il.
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