Vers une aire de conservation marine en territoire cri dans le nord de l'Ontario
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Par La Presse Canadienne, 2024
Une vaste zone marine abritant des bélugas et des ours polaires menacés au large des côtes nord de l'Ontario se rapproche un peu plus du statut de protection.
Des responsables du gouvernement fédéral et de neuf communautés cries affirment avoir franchi un obstacle sur la voie de la protection d'une grande partie du sud de la baie d'Hudson et de l'ouest de la baie James, pour l’établissement éventuel d’une «aire marine nationale de conservation».
Après avoir étudié la faisabilité du projet, qui couvre une superficie plus grande que le lac Supérieur, les représentants d'Ottawa et des Premières Nations se disent favorables à l'idée de créer une aire de conservation marine et ils lancent les négociations.
Le grand chef Leo Friday, du Conseil Mushkegowuk, a parlé mercredi d’une «étape bienvenue vers la réalisation de cette promesse» faite dans un traité avec les Premières Nations de les reconnaître comme intendants de leurs terres et de leurs eaux traditionnelles.
Le gouvernement fédéral, de son côté, souhaite ajouter 10 aires marines nationales de conservation d'ici 2026, doublant ainsi son tableau actuel, dans le cadre d'un objectif clé en matière de biodiversité, visant à protéger 30 % des terres et des eaux du Canada d'ici 2030.
Ce projet étant le plus avancé parmi sept sites candidats à travers le pays, le ministre de l'Environnement, Steven Guilbeault, se dit optimiste dans la capacité du gouvernement fédéral à atteindre son objectif d'ici 2030.
La Presse Canadienne