Une députée caquiste ferme son bureau pour des «enjeux de sécurité»
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Par La Presse Canadienne, 2024
QUÉBEC — La députée caquiste de Mirabel, Sylvie D'Amours, ferme son bureau pour une «période indéterminée» en raison d'«enjeux de sécurité». Dans un message sur Facebook, elle veut «rectifier les faits» sur la modernisation des cartes des zones inondables de son gouvernement et demande à ses électeurs de ne pas céder à la «panique».
«Mon équipe et moi subissons depuis plusieurs années des incidents fâcheux comme des menaces et des méfaits, et ce, malheureusement, comme beaucoup d’élus au Québec. Cependant, dernièrement des projectiles ont été tirés à la fenêtre de nos locaux», a-t-elle écrit.
«Vous comprendrez que je ne peux pas accepter cette situation. Les portes de mon bureau ont toujours été grandes ouvertes pour tous. Mais présentement, je tiens à nous protéger. Nous avons le droit de travailler dans un endroit sécuritaire et serein», poursuit-elle.
Le gouvernement travaille actuellement à une modernisation de la cartographie des zones inondables qui provoque des inquiétudes. Dans son message sur le réseau social, Sylvie D'Amours affirme que «des informations trompeuses circulent en semant une panique auprès des riverains des Basses-Laurentides et partout au Québec» à ce sujet.
«Je souhaitais donc aujourd’hui m’adresser à vous et rectifier les faits», écrit Mme D'Amours. La députée assure que «l’objectif n’est pas de délocaliser les riverains et les citoyens des zones inondables, mais d’accroître leur sécurité et de protéger leur bien tout en protégeant l’environnement».
«Pour assurer la sécurité et la résilience des communautés, on doit adopter un cadre réglementaire modernisé, basé sur la science et qui s’accompagne d’une cartographie qui représente les risques réels d'inondations et qui permet aux citoyens de connaître ce risque», poursuit-elle.
La députée exhorte ses commettants à ne pas céder à la «panique». «Je vous demande, du fond du cœur, de garder votre calme et d’être respectueux envers mon personnel.»
Thomas Laberge, La Presse Canadienne