Québec prêt à perdre de l'argent pour sauver Northvolt
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Par La Presse Canadienne, 2024
QUÉBEC — Le gouvernement Legault est prêt à perdre une partie de ses billes dans Northvolt pour assurer la survie de l'entreprise.
Un des créanciers principaux de l'entreprise suédoise, la banque Goldman Sachs, exige en effet d'avoir accès aux avoirs des filiales à l'étranger, notamment au Québec, et le gouvernement caquiste aurait consenti.
Radio-Canada a dévoilé les détails des tractations en cours et une source proche du dossier a confirmé les informations à La Presse Canadienne mardi matin.
Les négociations se poursuivent, a-t-on indiqué, mais la ministre de l'Économie, Christine Fréchette, aurait donné son accord.
Ainsi, en cas de faillite de l'entreprise, Goldman Sachs pourrait récupérer les fonds dans le compte de Northvolt au Québec, mais le gouvernement Legault garderait 240 millions $, soit la valeur du terrain prévu pour ériger l'usine de batteries, en Montérégie.
Or, Investissement Québec a injecté 500 millions $ dans le projet et la Caisse de dépôt 200 millions $, des fonds qui pourraient donc être à risque.
Patrice Bergeron, La Presse Canadienne